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Google France présente le Nexus S ‘Gingerbread’… tout seul!

A ce jour, Google se flatte d’une stratégie multi-téléphones « universelle »: le géant du ‘search’ revendique pas moins de 172 modèles de terminaux mobiles dans le monde dotés d’Android, conçus par 22 fabricants et distribués par 49 opérateurs. Avec 300.000 activations par jour, le système d’exploitation Android gagne manifestement du terrain ( f. article  »).
Depuis le premier « Google Phone », à savoir le G1, beaucoup de choses ont changé. Après le Nexus One, ce Nexus S débarque de chez Samsung. Introduit depuis 13 jours aux Etats-Unis, ce terminal n’a toujours pas de date de lancement officielle pour la France.

Au premier abord, ce Nexus S intègre des caractéristiques dignes du Galaxy S, autre téléphone Android phare signé Samsung. Mais on y retrouve des éléments proches du Nexus One, telle que la navigation. Il ne s’agit pas d’un hybride de ces deux terminaux même si tout porte à le croire.
La principale modification porte sur l’intégration d’un écran super ‘AMOLED‘ (Active Matrix Organic  LED), un atout que l’on ne pouvait qu’attendre de la part de Samsung. Outre cet apport matériel conséquent, la connectivité sans fil NFC (Near field contact) est mise en avant pour bien ancrer le concept de « téléphone portefeuille » qui s’impose dans d’autres parties du monde plus vite qu’en Occident. Le protocole SIP, qui permet les appels via des adresses IP, est aussi au rendez-vous.
Selon Google, les Nexus ont pour but d’offrir la « pure expérience Google ». Il faut entendre par là que ces terminaux sont dispensés de sur-couches imposés par les fabricants et/ou opérateurs qui peuvent brider ou ralentir certaines fonctions.

A noter que chez Google (France), on se refuse à parler de « Google phones« . Google ne se veut pas se positionner comme constructeur. Chaque nouveau Nexus constitue un ‘flagship » pour chaque nouvelle version d’Android avec prise en compte de nouvelles « expériences utilisateurs ». Cette fois-ci, avec Gingerbread (dénomination commerciale de la version 2.3 d’Android), l’appli Google Maps s’est encore bien améliorée et charge les cartes plus rapidement encore. Avec l’aide de l’écran super AMOLED, on peut mieux naviguer dans n’importe quel environnement d’éclairage, avec un écran qui reste lisible même par grand soleil et même sil la réception 3G est médiocre.

Pas de verrouillage opérateur
Le point positif souligné par Google France est le choix de refuser toute exclusivité face aux opérateurs. Google impose que le téléphone reste « ouvert » et débloqué (« délocké »), ce qui maintient aussi une stratégie d’ouverture avec les développeurs.
En revanche, la mise à jour des terminaux n’est pas exigée par Google. Elle est juste fortement recommandée aux fabricants… Traduction : à moins d’acheter un terminal Nexus, vous n’avez pas de garantie que votre téléphone soit mis à jour. La gamme Nexus permet les mises à jour direcement, via Wifi, sans passer par votre opérateur.

Nexus S de Google (Samsung)

Clavier virtuel
Android est toujours recommandé pour un environnement sans clavier. Donc, pas étonnant que ce nouveau venu de la gamme Nexus ne dispose que d’un clavier virtuel, incurvé pour s’adapter aux besoins des utilisateurs.

Le prix annoncé à Paris est toujours en… dollars !! (199 dollars chez T mobile aux Etats-Unis ou 529 dollars en direct, sans opérateur).
L’ambiance dans la salle n’était pas des plus aimable. Un seul exemplaire du Nexus S était disponible ! Motif invoqué? La neige!
Or, trois heures de trajet Eurostar et un journaliste ‘Frandroid’ (fan d’Android) a pu en faire l’acquisition en Grande –Bretagne il y déjà cinq jours. Car oui, le Nexus S est déjà disponible au Royaume-Uni. On nous confirme qu’on peut l’y acheter, « mais à vos risques et périls question garantie… » Encore une menace.

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