Pour gérer vos consentements :

Google Play : pourquoi le nombre de adware explose

PHA. C’est l’acronyme utilisé par Google pour « potentially harmful apps », soit les « applications potentiellement nuisibles ».

Cette année, ils sont en augmentation de 100% sur le Google Play, et c’est Google lui-même qui le reconnaît dans son rapport annuel sur la sécurité sur Android. Faut-il s’en inquiéter ?

La réponse est « non » pour Google qui rappelle que le taux d’installation d’applications « vérolées » est de 0.04%, contre 0,02% en 2017. Cela reste donc très minime, et le géant du web en profite donc pour vanter la sécurité de sa boutique d’applications, mais aussi son blocage de malwares externes avec 1.6 milliard de tentatives d’intrusions bloquées.

55 % des logiciels malveillants sont des adwares

Surtout, Google justifie ce chiffre par la prise en compte des adwares jusque là absents de son rapport. Ce type de malware, qui consiste à forcer l’utilisateur à cliquer sur une publicité, représente 55% de tous les logiciels malveillants présents sur les applications, et ils sont loin devant les Cheveux de troie (16%).

Selon Google, si on enlève les adwares, présents essentiellement aux Etats-Unis, au Brésil et au Mexique, le taux de malware a baissé de 31% en un an.

Simbad, un adware dans plus de 200 applications

La semaine dernière, l’éditeur Check Point révélait que plus de 200 applications distribuées sur Google Play contenaient Simbad,  un logiciel malveillant masqué en plateforme publicitaire pour leurrer les développeurs.

Son action : créer une porte dérobée dans l’application infectée afin de pouvoir installer d’autres malware sans être repéré par les systèmes d’analyse de Google Play. Une fois installé sur un mobile, l’adware supprime l’icône de l’application et s’exécute en arrière-plan

Check Point a communiqué la liste des applications infectées à Google qui les a retirés de Google Play, mais ne peut pas les dé-sinstaller sur les terminaux.

Parmi celles-ci figurent dix jeux qui à eux seuls totalisent 55 millions de téléchargements. Une fois que le malware récupère ses instructions du serveur de commande et de contrôle, il va visiter en arrière-plan une série d’adresses Web diffusant des publicités afin de générer des revenus.

Recent Posts

Pour son premier LLM codeur ouvert, Mistral AI choisit une architecture alternative

Pour développer une version 7B de son modèle Codestral, Mistral AI n'a pas utilisé de…

3 heures ago

Microsoft x Inflection AI : l’autorité de la concurrence britannique lance son enquête

L’Autorité de la concurrence et des marchés (CMA) britannique ouvre une enquête sur les conditions…

6 heures ago

Thomas Gourand, nouveau Directeur Général de Snowflake en France

Thomas Gourand est nommé Directeur Général pour la France. Il est chargé du développement de…

7 heures ago

Accord Microsoft-CISPE : comment Google a tenté la dissuasion

Pour dissuader le CISPE d'un accord avec Microsoft, Google aurait mis près de 500 M€…

7 heures ago

Vers des mises à jour cumulatives intermédiaires pour Windows

Pour réduire la taille des mises à jour de Windows, Microsoft va mettre en place…

8 heures ago

RH, finances, stratégie… Les complexités de la Dinum

De l'organisation administrative à la construction budgétaire, la Cour des comptes pointe le fonctionnement complexe…

1 jour ago