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De Google à Salesforce, chacun cherche son ChatGPT

Claude pour tous ? On n’en est pas encore là, mais Anthropic ouvre progressivement les vannes.

Le formulaire de demande d’accès anticipé a changé d’adresse. Il se présente maintenant dans une version plus « formelle », hébergée non plus en externe, mais sur le site web de l’entreprise américaine.

Son produit a par ailleurs désormais une tarification publique. Elle ne se fonde pas sur la même unité de facturation que celle de ChatGPT.

Pour ce dernier, OpenAI, comme Microsoft, a pris pour base le millier de tokens. Un token équivaut à environ 4 caractères, en entrée comme en sortie.

Avec Claude, l’unité de facturation est le million de caractères. Le prix n’est pas le même pour les données qu’on fournit au modèle (prompt) et pour celles qu’il produit (output).

On l’aura constaté : la fenêtre de contexte de Claude est comparable à celle de GPT-3.5. Elle vaut autant pour le modèle de base que pour sa version « allégée ».
Celle-ci est plus rapide (capacité annoncée : 40 mots par seconde)… et, en contrepartie, moins performante. Elle se prête moins à la génération de contenu qu’à l’analyse ou au résumé de texte.

Claude et ses spécificités

Il y a trois manières d’accéder à Claude : une web app, une intégration Slack et une API.
Pour utiliser cette dernière, un seul point de terminaison : /complete. Et deux SDK (Python, TypeScript). En sus des deux modèles susmentionnés, il existe une version expérimentale (claude-v1.2) censée fournir des réponses « plus longues et plus précises » tout en produisant de meilleurs résultats sur les langues autres que l’anglais.

L’API implique quelques exigences de formatage des requêtes. En particulier la définition des rôles « humain » et « assistant ». Ainsi que l’insertion de l’en-tête Content-Type: application/json (les arguments sont transmis sous forme d’objets JSON).

Claude accepte les requêtes structurées à l’aide de balises XML. On peut, entre autres, spécifier la longueur des réponses souhaitées et lui transmettre des consignes divisées en étapes.

En silo comme ChatGPT

Pour le moment, comme ChatGPT, Claude ne sait pas faire appel à des ressources externes. Il s’appuie exclusivement sur ses connaissances et sur les informations qu’on lui fournit « en direct ». On ne peut, en outre, pas l’entraîner sur d’autres jeux de données… officiellement en tout cas (« Nous pouvons en discuter », glisse Anthropic).

Quora fait partie des testeurs de la première heure. Il en a résulté le chatbot Poe… qui prend aussi en charge ChatGPT. DuckDuckGo a aussi été de la partie ; cela a abouti à DuckAssist, service qui enrichit les résultats de recherche à partir de Wikipédia.

À consulter pour davantage de contexte :

Anthropic, réponse de Google à ChatGPT
Einstein GPT : Salesforce sur les traces de Microsoft
OpenAI ouvre l’accès API à ChatGPT : petit aide-mémoire
EleutherAI sera-t-il ce qu’OpenAI n’est plus ?

Illustration principale © zorandim75 – Adobe Stock

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