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GoogleEarth 5.0 plonge dans l’océan

Depuis la semaine dernière certaines rumeurs (fondées) évoquaient l’arrivée de nouveaux outils pour GoogleEarth, le service gratuit de localisation et de cartes. Des informations confirmées ce lundi 2 février avec l’arrivée de GoogleEarth Ocean, une nouvelle extension du désormais connu programme made in Mountain View.

A la loupe, cette nouvelle extension regroupe plusieurs nouveautés. La plus notoire étant « Océan ». A priori rien de vraiment très sexy mais il s’agit d’une cartographie de certains points clés du globe tel que la fosse des Mariannes ou le Rift. Des plages, des endroits paradisiaques mais aussi d’autres durement touchés par la pollution.

Car outre l’intérêt relatif de cette nouvelle mouture, GoogleEarth 5.0 permet de sensibiliser les internautes à l’environnement. Les vidéos disponible sur la carte est disponible grâce notamment à des partenariats avec le National Geographic, la BBC, ou la Fondation Cousteau. Un intérêt que commente Florence Diss, responsable des partenariats Géographiques de Google : « Tout l’intérêt est de faire partager utilisateurs et communautés scientifique autour du monde marin« . Les internautes sur Google Earth peuvent en effet poster des vidéos, photos, ou encore des descriptions de plages ou d’endroits sous-marins méritant le détour.

Francine Cousteau, présidente de l’ONG du même nom explique simplement l’intérêt de cette application : « Le Commandant avait pu grâce à la télévision accéder à un monde qui était fermé.Maintenant Internet ouvre une nouvelle voie grâce à Google« . On peut donc revoir à loisir les combinaisons argentées des plongeurs aux bonnets rouges lors de leurs pérégrinations dans le monde du silence.

Autres extensions de Google Earth 5, la possibilité de voir de vieilles images des villes et leur construction au fil des années. Une barre chronologique est alors disponible pour voir l’évolution de votre agglomération préférée. Enfin en choisissant de prendre un peu d’altitude, les services Google ont décidé de « cartographier » la surface de Mars. Sur ce point, ne comptez pas sur une résolution excellente mais sur quelques layers(icônes renvoyant sur des informations).

Autant de nouveautés certes peu innovantes mais qui ouvrent une brèche vers de nouvelles applications ou de nouveaux usages toujours sur le modèle du gratuit. Sur ce point les responsables de Google se font plus discrets. Florence Driss explique : « L’usage s’apparente à celui d’un navigateur, c’est-à-dire libre. Mais nous ne monétisons pas GoogleEarth » … mais on y pense aurait-elle pu ajouter.

Reste que cette nouvelle version de Google Earth est disponible en 40 langues allant du français à l’hébreu en passant par l’arabe… mais pas encore le dauphin.

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