« Développement de l’information en nuage» (cloud computing), « numérisation des contenus », « développement des technologies de base numérique », « développement des nouveaux usages » (smart grids, e-santé, sécurité et résilience des réseaux, système de transport intelligents, ville numérique, e-éducation). Les volets « contenus et usages numériques » déterminés par le secrétariat à l’économie numérique dans le cadre des investissements d’avenir prévus dans le cadre du grand emprunt étaient détaillés ce 7 juin par Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM), secrétaire d’Etat chargée de la Prospective et du Développement de l’économie numérique.
Répartie sur deux axes, l’enveloppe consacrée au numérique représente 15%, soit 4,5 milliards d’euros, du budget total du grand emprunt (35 milliards). 2 milliards d’euros sont destinés « à accélérer le déploiement de nouveaux réseaux à très haut débit » (la fibre optique principalement) et 2,5 milliards sont consacrés « à stimuler le développement d’usages, de services et de contenus numériques innovants ». Nathalie Kosciusko-Morizet précisait ce matin que les budgets destinés à cette action ne sont pas encore totalement définis.
Acteurs économiques du secteur, collectivités territoriales, citoyens sollicités
Le cloud computing, « vecteur d’économie », recevra autour de « 500 millions d’euros », et la numérisation des contenus, dans « les 750 millions d’euros ». Rien d’irrévocable jusqu’ici. Le montant des budgets alloués à ces différents volets dépend aussi des résultats de la consultation publique lancée aujourd’hui par le Secrétariat au numérique.
Jusqu’au 7 juillet, cette consultation en ligne vise à « recueillir les points de vue et avis sur le volet numérique du programme » des acteurs économiques du secteur, des collectivités territoriales et des citoyens. Les budgets envisagés pour chaque volet pourraient donc être infléchis ou augmentés. « On fait appel aux acteurs pour compléter notre vision », explique NKM. «Il se passe des choses sur le terrain dont on n’est pas au courant », précise-t-elle encore. Les PME, que la secrétaire d’Etat ira « chercher par la peau du dos », les « éditeurs de logiciels libres », sont notamment visés par cette consultation.
La consultation servira donc à voir si des « choses [ont été] mal calibrées », mais possède aussi une vertu pédagogique fait remarquer la secrétaire : « Expliquer à quoi sert le grand emprunt », qui n’est pas un « superguichet à subventions » ! Nathalie Kosciusko-Morizet rappelle en effet aux médisants qu’avec ce grand emprunt, il ne s’agit pas « de déverser de l’argent sur des projets à la mode, mais d’investir de l’argent sur des projets rentables pour la nation [comme] la création de richesses et la création d’emplois ».
A suivre, donc.
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