L’architecture Power d’IBM est en train de faire sa mue. La firme fait actuellement beaucoup d’efforts autour de son programme PowerLinux (voir à ce propos notre entretien avec Jim Wasko d’IBM). À noter également la création du consortium OpenPower, qui a le potentiel de relancer cette technologie processeur.
Reste qu’une architecture processeur n’est rien sans applications. Et dans ce domaine, la barrière des tarifs rend cette offre difficile d’accès. Lors de leur sortie, on parlait d’un prix d’entrée de 3500 dollars pour les serveurs PowerLinux. Tarif souvent bien plus élevé. Comment réduire la facture ?
Pour développer sur architecture Power pour moins de 1 000 euros, il existe plusieurs solutions. La première est d’aller fouiner chez les brokers pour trouver un serveur Power – ou mieux, une IntelliStation Power – à moindre coût.
Autre possibilité, opter pour un serveur haute densité de Servergy. Si le prix public du CTS-1000 n’est pas précisé par le constructeur, il devrait se montrer accessible. Notez que cette machine comprend un processeur octocœur 32 bits cadencé à 1,5 GHz, épaulé par 32 Go de RAM.
Dernière voie, les cartes mères de l’Italien Acube Systems. Basées sur des puces signées Applied Micro, elles s’appuient sur un cœur PowerPC 440, très proche de celui utilisé au sein des supercalculateurs IBM. Prévues pour AmigaOS, ces cartes mères fonctionnent également sous Linux.
Pour moins de 500 euros, en dehors de certaines cartes mères d’Acube Systems, une solution reste d’opter pour un Power Mac G5. Ces machines, faciles à trouver d’occasion, peuvent proposer jusqu’à 4 cœurs PowerPC 970 64 bits cadencés à 2,5 GHz et épaulés par 16 Go de RAM. Attention toutefois au système de refroidissement liquide de ces machines, parfois défectueux.
Surfant sur le succès du Raspberry Pi, Servergy avait un temps annoncé la sortie d’une carte mère à bas coût (probablement moins de 200 dollars) équipée d’un SoC Power bicœur. Le P-Cubed a depuis quitté le site du constructeur. La société nous indique que le projet est en suspens. Un intérêt fort de la part de la communauté pourrait toutefois le relancer.
L’offre la plus accessible pour développer sur Power est gratuite. C’est le VLP d’IBM. « VLP (Virtual Loaner Program) fournit un accès à distance gratuit à des installations matérielles IBM telles des serveurs à base de processeurs IBM POWER7+ et IBM POWER7 exécutés sous systèmes d’exploitation IBM AIX, IBM i ou Linux », indique la firme sur son site.
L’accès à ces ressources est gratuit. Il suffit pour ceci de se rendre sur cette page web, puis de se connecter en tant que membre du PartnerWorld IBM. Notez que si vous n’êtes pas membre de ce programme, l’inscription est là encore gratuite, mais réservée aux entreprises.
IBM nous indique que le VLP devrait être refondu dans les mois à venir. Plus simple d’accès, il prendra alors le nom de Power Development Platform.
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