Pour H2O, Alter Way propose différents modèles de vente. Le premier est une boutique classique, avec achat de machines virtuelles sur catalogue : One (à partir de 79 euros HT par mois, 1 vCPU et 4 Go RAM), Pulse (à partir de 149 euros HT par mois, 2 vCPU et 8 Go RAM) et Veloce (à partir de 249 euros HT par mois, 4 vCPU et 16 Go RAM). Toutes ces offres proposent le scale-in automatique, dans la limite de 20 vCPU et 80 Go de RAM. Évidemment, lorsque la VM monte en puissance, un supplément sera facturé. Une solution mixant un prix de base fixe et un tarif variable calculé à l’usage.
Notez également la présence de l’offre Tiny, économique (à partir de 29 euros HT par mois, 1 vCPU, 1 Go RAM), mais sans scale-in automatique. À réserver aux cas spécifiques (des tests ?) donc.
L’offre sur catalogue est flexible en termes d’option, mais également d’infogérance (3 niveaux différents). Conçue pour les applications LAMP (donc web), elle proposera également des solutions prêtes à déployer. Du SaaS (Software as a Service) à la demande, assez proche de celui proposé dorénavant par Microsoft dans Windows Azure.
Abordables, les offres sur catalogue supposent que le client sache exactement comment il va organiser son infrastructure web. Alter Way propose d’assister ceux connaissant leurs besoins et contraintes, mais peu au fait des implications que cela aura en matière de dimensionnement de l’infrastructure web.
Il est même possible de disposer d’offres complètement sur mesure. L’utilisation de machines virtuelles personnalisées, le choix des datacenters ou même celui de l’hyperviseur (Xen ou KVM) deviennent alors possibles, transformant H2O en une véritable solution IaaS (Infrastructure as a Service) – publique ou privée « externalisée ».
Web, SaaS, IaaS ; le cloud d’Alter Way se veut transversal. Il sera disponible dès le 1er septembre. Une composante PaaS (Platform as a Service) devrait même être ajoutée ultérieurement à H2O. L’offre sera alors complète.
Bien connu pour ses activités d’ingénierie, Alter Way reste un acteur fort du monde de l’hébergement, une branche issue du rachat de Nexen Services fin 2007. À ce jour, le chiffre d’affaires de la société se répartit comme suit : 45 % pour l’hébergement, 40 % pour l’ingénierie, 10 % pour la formation et 5 % pour le conseil.
Alter Way héberge aujourd’hui 1600 instances Linux dans quatre datacenters, avec une équipe de 35 personnes. Le chiffre d’affaires de l’activité hébergement devrait atteindre les 5,1 millions d’euros en 2012.
Crédit photo : © Alter Way
Voir aussi
Dossier SiliconDSI.fr – La révolution Cloud Computing
Page: 1 2
Sous la bannière SpreadSheetLLM, Microsoft propose un framework destiné à optimiser le traitement des feuilles…
Selon le magazine Wired, AT&T aurait payé près de 400 000 $ à un pirate…
Confronté à un bannissement généralisé, Kaspersky va se retirer progressivement du marché américain, à partir…
Voilà X officiellement accusé d'infractions au DSA. La Commission européenne ne valide pas le système…
Un groupe de banques et de créanciers obligataires ont accepté le financement du plan de…
L'AI Act comporte des dispositions qui n'entreront en application qu'en 2027 et pose des échéances…