Hervé Renault, VMware : « Je ne connais pas un client qui n’ait pas un projet sur de l’IT as a Service »

De notre envoyé spécial à Barcelone –

En clôture de ce VMworld 2013 Europe riche en annonces, nous nous sommes entretenus avec Hervé Renault, responsable chez VMware de la gestion de l’avant-vente pour l’Europe du sud.

Silicon.fr – Pat Gelsinger décrit 3 phases de progression vers l’IT as a Service (voir « VMworld 2013 Europe : de la virtualisation au mobile-cloud »). Où en sont les clients de votre secteur ?

Hervé Renault : Israël est en avance côté virtualisation ; il n’y a presque plus personne en phase 2. Le Moyen-Orient a tendance à sauter les étapes, comme cela a pu être le cas dans le secteur de la téléphonie.

Je ne connais pas un client qui n’ait pas un projet, voire un projet engagé, sur de l’IT as a Service.

Comment réagissent les DSI face aux changements que le cloud provoque sur leur mode de fonctionnement ?

Le problème lié à l’adoption du cloud n’est pas seulement technique. C’est également un problème de gestion du changement, et de prise de décision, en particulier en provenance du top management.

Je constate toutefois que les DRH commencent à avoir de vrais plans en la matière, avec des postes dédiés au cloud. Le mouvement est donc engagé.

D’autres DSI devront toutefois sortir de leur zone de confort, avec tous les risques que cela suppose.

Avec vos nouvelles offres de gestion du cloud (voir « VMware met le cap sur la gestion du cloud »), vous retrouvez-vous face à une nouvelle concurrence ?

Dans le datacenter, l’administration et le management sont la clé. Nous devons aider nos clients, y compris avec leurs environnements legacy, qu’ils soient virtualisés ou non, VMware ou non.

Nos concurrents directs sont ici effectivement les spécialistes du secteur comme IBM, HP ou BMC. Mais notre approche est totalement différente – voire orthogonale – par rapport à l’orchestration classique.

Voir aussi
Quiz Silicon.fr – Le vocabulaire du cloud