Hitachi se lance dans les ‘archives actives’

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Quand une entreprise doit fouiller parmi dix ans de données électroniques pour récupérer des informations, on ne peut plus parler d’archives statiques : elles sont actives« , déclare Jack Domme, directeur de la stratégie et du développement des solutions globales chez Hitachi Data Systems (HDS). Constat de HDS sur le CAS (Content-Adressed Storage) ou stockage de contenu fixe :celui-ci ne répond généralement pas à des standards ouverts et ses capacités d’extensions restent limitées. « Les solutions CAS de première génération ne tenaient pas vraiment compte des impératifs de l’administration des enregistrements. Elles ont essayé de répondre à la demande à l’aide d’une API placée entre les applications d’archivage et leur référentiel. L’objectif de ces solutions propriétaires était de stocker les contenus, non d’y accéder. » « Elles étaient peu extensibles, ne facilitaient pas la migration vers de nouvelles générations technologiques et juxtaposaient des silos d’information de gestion disparates. Elles coûtent déjà cher aux entreprises et poseront de plus en plus de problèmes avec la multiplication de ces silos et la nécessité de rafraîchir leur technologie. » C’est pour répondre à cette problématique que HDS une nouvelle plate-forme d’archivage, solution d’archivage numérique active de fichiers sous leur format natif, basée sur des interfaces de standards ouverts ? NFS, CIFS, WebDAV ou http ? et des normes de stockage comme SMI-S. Cette solution associe matériel et logiciel pour unifier les données réparties ou centralisées pour la conservation, la préservation et si nécessaire la destruction des contenus, selon des règles pré définies. Elle peut gérer jusqu’à 350 millions de fichiers en archivage, extensible jusqu’à 300 tera octets. En configuration initiale, ‘Hitachi Content Archive Platform‘ exploite le système de stockage SATA d’Hitachi TagmaStore Workgroup Modular Storage, modèle WMS100, sans précision de prix.