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Hyperledger Global Forum 2018 : perspectives et cas d’usage

Envoyé spécial à Bâle – A l’origine du développement d’Hyperledger, IBM a ensuite passé la main à la Fondation Linux qui chapeaute désormais cette plate-forme open source.

Hyperledger a fait des petits

L’occasion de voir que les frameworks se sont multipliés. Si le plus connu d’entre eux reste Fabric, on trouve aussi Sawtooth, Burrow, Indy, le japonais Iroha, ainsi que des outils qui viennent s’ajouter à Composer, avec Caliper, Cello, Explorer, Quilt et Ursa. Placé sous le sceau du chiffrement, ce dernier a récemment été lancé et qui compte déjà 260 membres.

Toutes ces plateformes démontrent que la communauté est grandissante autour d’Hyperledger et que les cas d’usage nécessitent de plus en plus de frameworks spécifiques.

Une richesse estimeront certains, tandis que d’autres parleront de plus de confusion pour le consommateur désireux d’exploiter HyperLedger pour créer sa blockchain.

Une richesse pour la plateforme

Interrogé sur le sujet, Brian Behlendorf, directeur exécutif d’Hyperledger, estime que « dans ce monde où tout est open source et qu’il n’y a aucun coût en licences, nous faisons tout ce que nous pouvons pour rendre tous les outils (la façon dont s’est installé, le langage de programmation, les API…) disponibles et cohérents. Ensuite, que quelqu’un choisisse tel ou tel framework, c’est un choix relatif à son implémentation. On peut comparer ça aux bases de données : il n’y aura jamais un seul type de base de données. De plus, il n’existe pas des centaines de frameworks mais une douzaine. Et il y aura peut-être des consolidations. Avoir suffisamment de diversité et de liberté pour expérimenter est nécessaire. De plus, cela permet d’introduire une composante disruptive avec un portefeuille de frameworks qui garant de l’introduction des nouveautés. »

Feu de toutes parts

Si les poids lourds de la sphère IT sont en partie présents (IBM, Cisco, intel, Alibaba…), d’autres start-ups viennent promouvoir également leurs innovations dans ce domaine.

Il est question de cas très concrets, comme la traçabilité des matières premières utilisées dans les batterie. On est là dans le registre de l’humanitaire, de sorte que les acheteurs de ces matières premières ne puissent plus cacher les conditions de travail dans des mines de cobalt en Afrique par exemple.

Le suivi des colis est aussi un autre cas d’usage mis en avant par Accenture, de concert avec DHL.

Sans oublier les start-ups qui ont compris que la jonction entre la technologie blockchain, aussi innovante soit elle, ne pourra se faire qu’avec des interfaces user friendly qui ne nécessitent pas de connaissances ultra-pointues en la matière.
D’autres start-ups dispensant des formations, de l’aide au déploiement ainsi que du support sont aussi de la partie. La Fintech présente n’est également pas en reste ainsi que le recours à Hyperledger pour l’authentification (ID) des individus.

Des limites évoquées par Alibaba

La semaine sera animée par des débats mettant en avant le passage de blockchain publiques (comme pour les crypto-monnaies) à des blockchains privées (Hyperledger), ou encore le recours à la blockchain par des gouvernements. Une présentation fait, elle, le teasing sur le jonction possible entre plateformes Hyperledger et Ethereum.

L’occasion de voir qu’Hyperledger a un vaste champ d’applications et qu’aucun domaine se semble y échapper, tant la promesse est grande.

Même si, Alibaba souligne les problématiques liées au stockage ou encore à la puissance du réseau. Tandis qu’Intel se focalise sur les protocoles de consensus qui sont plus ou moins adaptés suivant les cas d’usage. Le BFT (Byzantine-Fault-Tolerant) n’est effectivement pas le seul en lice pour valider une transaction.

(Crédit photo : Renald Boulestin / Silicon.fr)

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