Pour gérer vos consentements :
Categories: CloudData & Stockage

IA : Rigetti met le quantum computing au service du machine learning

L’ordinateur quantique pourrait bien faire progresser de manière significative le domaine de l’intelligence artificielle (IA).

C’est ce que Rigetti Computing vient de prouver avec l’utilisation de son processeur quantique 19Q pour une tâche d’apprentissage automatique (machine learning) non supervisé.

Pour rappel, contrairement à l’apprentissage automatique supervisé, où le résultat d’un algorithme est basé sur des données d’apprentissage « étiquetées », l’apprentissage automatique non supervisé offre la possibilité de résoudre des problèmes complexes en utilisant uniquement des données d’entrée, sans le passage par un jeu de données d’apprentissage.

L’apprentissage automatique non supervisé est actuellement utilisé dans diverses applications, telles que la bio-informatique pour l’analyse de séquences, l’exploration de données (data mining) pour l’extraction de séquences et de motifs, l’imagerie médicale pour la segmentation d’images et la vision par ordinateur pour la reconnaissance d’objets.

Dans sa démonstration, l’équipe de Rigetti Computing a utilisé un algorithme maison hybride quantique / classique pour le regroupement (clustering). Leur ordinateur quantique capable de gérer 19 bits quantiques (qubits) a été utilisé de concert avec la plate-forme de cloud computing Forest.

Les grandes entreprises technologiques, comme IBM, Google, Intel et Microsoft, ainsi que quelques start-up bien financées, se sont lancées dans le développement de machines quantiques qui promettent une nouvelle ère dans le domaine de l’informatique. En novembre dernier, IBM annonçait d’ailleurs un prototype de processeur quantique capable de gérer 50 qubits.

Fondée en 2013 par Chad Rigetti (ex-employé d’IBM dans le domaine de l’informatique quantique), la start-up a levé 70 millions de dollars, avec en figure de proue Andreessen Horowitz comme investisseur.

En 2016, Rigetti testait des puces quantiques de 8 qubits et en juin de cette année, la société annonçait sa plateforme de cloud computing Forest 1.0 (désormais disponible en version 1.2) pour l’informatique quantique, qui permet aux développeurs d’écrire des algorithmes hybrides.

(Crédit photo : @Rigetti)

Recent Posts

Windows et Azure sont tombés : Crowdstrike à la source d’une panne informatique mondiale

Une mise à jour de l'EDR Crowdstrike Falcon a planté une multitude de serveurs et…

8 minutes ago

Les choix d’OpenAI pour GPT-4o mini

Un modèle GPT-4o mini rejoint le catalogue d'OpenAI. De la conception à l'évaluation, il a…

7 heures ago

Le Réseau interministériel de l’État, sujet à dépendance

La Cour des comptes appelle à formaliser et à professionnaliser certains aspects du RIE, tout…

1 jour ago

Etalab en position de faiblesse au sein de la Dinum

La Cour des comptes attire l'attention sur le risque d'affaiblissement d'Etalab, privé, ces dernières années,…

1 jour ago

Une Dinum « balbutiante » sur l’open data et les logiciels libres

Missions historiques de la Dinum, l'ouverture des données publiques et la promotion des logiciels libres…

1 jour ago

Pour son premier LLM codeur ouvert, Mistral AI choisit une architecture alternative

Pour développer une version 7B de son modèle Codestral, Mistral AI n'a pas utilisé de…

2 jours ago