Ce 9 octobre IBM et BMW ont scellé une alliance dans le domaine de l’industrie automobile mondiale. L’objectif est de
« faire évoluer vers plus de logiciels et d’électronique embarquée ». L’électronique et les logiciels embarqués représenteront environ 90% des innovations automobiles à venir, prédisent les analystes. L’électronique et les produits logiciels pèseront près de 4% des coûts de fabrication d’ici 2010. En choisissant IBM, le constructeur allemand devient le premier client d’une nouvelle solution « business » d’IBM dans le secteur de l’automobile: Automotive Software Foundry (ASF). Ces solutions intègrent une série de processus, outils et services pour faire évoluer les équipements mécaniques vers des équipements électroniques et informatisés. Le recours à des standards « ouverts » Les composants de la solution couvrent l’ensemble du cycle de vie des véhicules: conception des logiciels, développement, phases de tests, intégration avec les processus de fabrication mais également la gestion et la maintenance. Les termes de cette alliance -contenu exact, montant…-n’ont pas été communiqués. On sait seulement qu’il y est question de standards « ouverts » (Linux?). On apprend seulement que les objectifs fixés à IBM se résument ainsi: -établir un système de développement de logiciels basés sur des standards ouverts qui servira comme base d’intégration d’outils logiciels et de procédés actuels et futurs pouvant être partagés entre BMW ses fournisseurs et ses partenaires, -accélérer la mise sur le marché des automobiles, -renforcer, grâce à l’innovation, la différentiation vis à vis de la concurrence, dans un contexte de lancement de nouveaux véhicules toujours plus performants. Mais alors, avec quels concurrents de BMW Big Blue pourra-t-il négocier après cela?…
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