Quel point commun entre les terminaux portuaires du Grand Ouest (Montoir-de-Bretagne, Loire-Atlantique), de La Possession (La Réunion), de l’Atlantique (Le Havre, Seine-Maritime) et des Flandres (Loon-Plage, Hauts-de-France) ? Tous les quatre font partie du réseau TradeLens*. Mais probablement plus pour très longtemps.
IBM et Maersk, porteurs du projet, ont effectivement décidé de jeter l’éponge. Motif : l’absence de viabilité commerciale, faute d’une adhésion suffisante de l’industrie. La plate-forme, qui met la blockchain au service de la logistique, devrait fermer d’ici à la fin du premier semestre 2023. Soit six ans après que le groupe informatique américain et l’armateur danois eurent fait la lumière sur leurs ambitions.
Officiellement lancée en 2018, TradeLens avait son entrée en phase commerciale retardée. L’offre comportait alors deux briques principales. Qui sont toujours d’actualité. D’une part, le « cœur fonctionnel », sous la forme d’un système d’échange d’informations et de suivi du fret des conteneurs. De l’autre, un outil d’automatisation du flux documentaire (axé sur les feuilles de chargement).
Certains partenaires de TradeLens estimaient qu’à terme, répondre à une question de type « Où se trouve mon container ? » ne nécessiterait plus qu’une étape.
* Un fournisseur intermodal français fait aussi partie du réseau : la SAS R-Logistics, basée en Île-de-France.
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