Aujourd’hui, IBM complète son offre autour de la gestion de la donnée, composant critique du SI, avec trois produits PureData System, plus particulièrement tournés vers les administrateurs de bases de données.
Le système propose une base de données transactionnelle DB2 « as a Service » construite sur la v10 de DB2, affichant un très fort taux de compatibilité (96 % à 97 %) avec la base Oracle, sans modifications.
Trois configurations sont proposées, 96 cœurs/nœuds, 200 ou 400 sur processeurs Power. Pour Philippe Bournhonesque, « Notre objectif est d’être 5 fois plus performants en débit que les offres de la compétition en exploitant les spécificités de l’architecture Power, et surtout de diviser les coûts de maintenance par 50 par rapport à une solution classique ».
Derrière cette appellation se cache la nouvelle génération des systèmes Netezza, basée sur des technologies Intel, des processeurs spécifiques, et une base de données simplifiée (sans index, sans tuning, etc.) dédiée à l’analytique et facile à gérer.
L’innovation Netezza est dans le logiciel. « Cette évolution de la solution peut supporter trois fois plus de workload, donc d’utilisateurs, ce qui était un peu la faiblesse de Netezza, et permet de réaliser des requêtes tactiques sur des données limitées avec une augmentation des performances par 18, et par 3 sur les performances globales avec le support d’une centaine de requêtes par seconde.
Nous embarquons également environ 200 procédures analytiques pour SAS, BO, MapReduce, le langage R, des fonctions spatiales, ce qui nous différencie des bases de données concurrentes qui proposent un nombre limité de procédures. Et nous l’avons complétée de fonctions destinées au matériel : tolérance de panne, etc. »
L’offre PureData for Analytics démarre avec un quart de rack et peut être poussée jusqu’à une centaine de racks.
« Ces solutions sont destinées aux clients qui sur un datawarehouse veulent supporter des requêtes analytiques, mais qui en même temps souhaitent supporter des transactions, par exemple dans les centres d’appels, les vérifications de crédits ou de la fraude, une même machine devant supporter la totalité du workload. »
Pour répondre à cet objectif, PureData for Operational Analytics est une machine statistique basée sur du Power, qui peut supporter jusqu’à 1000 requêtes par seconde via InfoSphere Warehouse basé sur DB2 v10, avec chargement continu des données et multitenant.
« C’est un usage de l’analytique par des décisionnaires, mais aussi par des opérationnels de terrain. Nous avons multiplié les performances par 3, avec un système de stockage multi-températures qui gère la placement de la donnée, et une amélioration de 30 % de nos taux de compression dans un cercle vertueux ; moins d’I/O, plus de performances. »
IBM annonce 60 partenaires PureData sur les 600 qui ont adhéré à l’approche intégrée PureSystems.
Nous noterons une absence remarquée sur ces annonces, le Big Data. « Nous avons préféré nous concentrer sur les technologies relationnelles, commente Philippe Bournhonesque. Notre système étant basé sur des patterns. Nous pourrons imaginer une pattern Big Data basé sur Hadoop. Notre annonce aujourd’hui est purement relationnelle. »
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