Déjà à l’origine de la technologie de processeur Cell, qui équipe la console de jeu PlayStation 3, IBM, Sony et Toshiba viennent d’annoncer qu’ils vont prolonger leur partenariat de R&D (Recherche et Développement) sur les 32 nm (nanomètres) et au-delà.
L’annonce vient confirmer que le japonais Sony reste dans la course aux semi-conducteurs, malgré l’annonce récente de la cession de ses activités de production du processeur Cell et du composant graphique RSX à Toshiba dans le cadre d’une ‘joint venture’.
Le développement d’une nouvelle technologie de taille toujours plus réduite de semi-conducteurs permet à la fois de réduire la consommation énergétique des appareils – les connexions sont plus courtes et donc le besoin énergétique pour un même processus plus réduit – et d’augmenter le nombre de composants fabriqués dans un même cycle, et ainsi de réduire le coût de fabrication de ces composants.
Mais en revanche, les investissements tant en R&D qu’en outils de production sont colossaux, au point que le ticket d’entrée pour la construction d’une fab (unité de production) est prohibitif, de l’ordre de 3 milliards de dollars, au risque de réduire drastiquement le nombre d’entreprises capables de tels investissements.
En cédant sa production à Toshiba, Sony a finalement adopté la démarche des ‘fabless’, des concepteurs de semi-conducteurs qui ne fabriquent pas, tout en maintenant sa relation avec IBM pour continuer d’être un acteur de la R&D et profiter des développements technologiques futurs.
Le cercle des candidats et des acteurs du 32 nm continue donc de s’élargir.
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