IBM reste indétrônable au Top 50 des sociétés de services IT

Publié mardi 9 octobre par la société d'études Pierre Audoin Consultants (PAC), le classement des 50 prestataires de services IT en France témoigne d'un certain attentisme du marché des SSII et d'un niveau modéré de concentration, les 30 premiers acteurs représentant environ 60 % du marché.

IBM, Capgemini et Atos aux commandes

Une fois de plus, le groupe américain IBM domine haut la main ce classement avec un chiffre d'affaires de 2,055 milliards d'euros sur l'exercice 2011.

Viennent ensuite les principales références françaises du secteur : Capgemini qui a généré un CA de 1,925 milliard d'euros l'an dernier, et Atos avec 1,334 milliard d'euros de revenus. Ces deux acteurs comptent parmi les cinq entreprises françaises présentes dans le Top 10.

Dans l'ombre du trio de tête, on retrouve HP en quatrième position du Top 50 (1,153 milliard d'euros de CA 2011). En pleine restructuration, le colosse étasunien aux pieds d'argile a annoncé cet été déprécier les actifs de sa division services. Quant aux autres acteurs du classement, ils passent sous la barre du milliard d'euros de chiffre d'affaires annuel.

De la 5e à la 10e place, se positionnent : la société britannique Logica (966 millions d'euros de CA 2011), la firme américaine Accenture (885 millions), l'opérateur historique français Orange Business Services (858 millions), les SSII françaises Sopra Group (691 millions) et Steria (552 millions), ainsi que l'entreprise américaine CSC (531 millions).

Externalisation ou proximité ?

Des dizaines de prestataires de services IT dont le chiffre d'affaires annuel est compris entre 50 et 300 millions d'euros, se concentrent sur le marché local.

« Dans la plupart des cas, ces sociétés sont spécialisées dans des services de proximité, présentant de fortes capacités en expertise IT, et travaillent principalement avec les grands comptes », a déclaré par voie de communiqué Vincent Gélineau, directeur en charge du marché SSII & Private Equity chez PAC France.

À l'inverse, les acteurs internationaux ciblent essentiellement les grands contrats d'outsourcing et peinent à accroître significativement leurs parts de marché en France, à l'exception notable d'Accenture et de CSC, deux sociétés très ancrées dans le conseil et les services locaux.

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