A l’occasion d’un évènement à Londres, Dropbox est revenu sur sa stratégie à l’attention des entreprises. La principale nouveauté annoncée se nomme Project Infinite. On peut la rapprocher du concept de « placeholders » que Microsoft propose avec son service de stockage en ligne OneDrive.
L’objectif global est effectivement le même : permettre aux utilisateurs d’accéder, depuis l’explorateur Windows et le Finder sur OS X, à l’ensemble des fichiers de leur Dropbox, qu’ils soient stockés en local ou dans le Cloud.
Les éléments déjà synchronisés sur le poste de travail sont signalés par une icône verte. Les autres sont associés à un pictogramme représentant un nuage. À l’instar des raccourcis Windows ou des alias d’OS X, ils peuvent être manipulés et l’utilisateur peut visualiser certaines informations comme la taille et la date de la dernière modification, tout en parcourant l’arborescence des dossiers. Ces actions peuvent être effectuées sans téléchargement préalable.
C’est pour l’exploitation du contenu des fichiers que Project Infinite prend véritablement son sens.Si le fichier n’est pas trop lourd, il est téléchargé. Dans le cas contraire, il est « streamé » et on peut s’en servir comme s’il était stocké en local. Idéal pour éviter la saturation de mémoire sur les terminaux qui disposent d’une capacité de stockage limitée, comme les smartphones et les tablettes, sans avoir à se connecter à une interface Web, précise ITespresso.
Responsable Europe du Sud pour Dropbox, Philippe Plichon compare ce fonctionnement à celui d’une plate-forme de musique en streaming : on peut obtenir des informations sur des chansons sans les télécharger… tout comme on peut les écouter sans les télécharger.
« Sur le long terme, c’est la synchronisation locale qui deviendra l’exception », explique-t-il. Et d’ajouter : « on peut anticiper un net impact sur la gestion des parcs informatiques ». Pour pouvoir bénéficier, via le client Dropbox, de cette technologie compatible avec les fonctionnalités de synchronisation sélective, il faudra utiliser au minimum Windows 7 ou OS X 10.9 Mavericks.
À noter, en parallèle, la mise à disposition d’une nouvelle API qui permet d’ajouter des métadonnées personnalisées aux fichiers pour une exploitation avec des outils tiers (sécurité, gestion de ressources ou migration de données).
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