Pour gérer vos consentements :
Categories: CloudLogicielsPAAS

Infographie : Red Hat trace le chemin de son PaaS

OpenShift est l’offre PaaS (Platform as a Service) de Red Hat. Lancée en mai 2011, lors du Red Hat Summit de Boston, cette solution est récemment passée sous licence open source. La firme en détaille aujourd’hui les modes d’accès et d’utilisation.

L’accès à OpenShift pourra se faire selon plusieurs canaux. En tant que service prêt à consommer tout d’abord, accessible sur le site openshift.redhat.com. Une version payante (avec support) de ce service sera proposée courant 2012.

Autre possibilité, l’installation d’OpenShift sur un cloud privé, architecturé autour des technologies de l’éditeur. Dernière offre, la possibilité de déployer OpenShift sur des machines virtualisées ou des offres cloud de fournisseurs tiers.

Trois façons de gérer OpenShift

Concernant les modèles opérationnels, Red Hat propose là encore trois possibilités. La première est classique. Elle consiste à laisser la DSI gérer le PaaS, qui est mis à la disposition des développeurs. Le cloud et les applications restent sous contrôle de la DSI (ITOps). OpenShift est alors déployé localement, avec CloudForms comme fondations.

Le second mode, plus agile, consiste à laisser les développeurs gérer l’ensemble des projets logiciels : conception, déploiement et gestion au jour le jour (DevOps). OpenShift ne doit pas ici être un poids, le rôle des développeurs n’étant pas de gérer l’infrastructure IT de l’entreprise. Ces derniers pourront alors opter pour une version en ligne d’OpenShift (openshift.redhat.com) ou sur site (OpenShift on-premise).

Enfin, dernier mode, une version locale d’OpenShift, fonctionnant directement sur l’ordinateur du développeur, sans règle de gestion particulière (une sorte de fonctionnement en NoOps). Pratique pour les tests, ou les petites équipes.

Le PaaS : une affaire de développeurs

Le PaaS est l’un des trois piliers du cloud computing. Il s’adresse aux développeurs, qui s’appuient dessus pour mettre au point et déployer des logiciels (alors accessibles en mode SaaS, pour Software as a Service).

Certaines offres PaaS gagnent aujourd’hui en popularité : celles de Red Hat, dont il est question ici, de VMware Cloud Foundry, de Microsoft Windows Azure, et de Google App Engine. D’autres montent également en puissance : CloudBees, Engine Yard, Heroku, etc. Page suivante : infographie sur l’émergence du marché PaaS

Page: 1 2

Recent Posts

Pour son premier LLM codeur ouvert, Mistral AI choisit une architecture alternative

Pour développer une version 7B de son modèle Codestral, Mistral AI n'a pas utilisé de…

3 heures ago

Microsoft x Inflection AI : l’autorité de la concurrence britannique lance son enquête

L’Autorité de la concurrence et des marchés (CMA) britannique ouvre une enquête sur les conditions…

6 heures ago

Thomas Gourand, nouveau Directeur Général de Snowflake en France

Thomas Gourand est nommé Directeur Général pour la France. Il est chargé du développement de…

7 heures ago

Accord Microsoft-CISPE : comment Google a tenté la dissuasion

Pour dissuader le CISPE d'un accord avec Microsoft, Google aurait mis près de 500 M€…

7 heures ago

Vers des mises à jour cumulatives intermédiaires pour Windows

Pour réduire la taille des mises à jour de Windows, Microsoft va mettre en place…

8 heures ago

RH, finances, stratégie… Les complexités de la Dinum

De l'organisation administrative à la construction budgétaire, la Cour des comptes pointe le fonctionnement complexe…

1 jour ago