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Informatique quantique : Honeywell veut devancer IBM et Google

Alors que IBM et Google se disputent la « suprématie quantique », le conglomérat industriel américain Honeywell a annoncé cette semaine son intention de lancer « dans les trois mois » à venir l’ordinateur quantique « le plus puissant du monde ».

Différentes options existent pour concevoir des ordinateurs ou simulateurs quantiques. Honeywell, de son côté, dit se concentrer sur le traitement de l’information à l’aide d’ions piégés (« trapped-ion qubits »), document technique à l’appui.

« Lors de sa sortie, l’ordinateur quantique de Honeywell aura un volume quantique d’au moins 64 [puissance de calcul], soit le double de l’alternative que propose le secteur », a déclaré le groupe dans son communiqué daté du 3 mars 2020.

« L’informatique quantique nous permettra de relever des défis scientifiques et commerciaux complexes, d’obtenir des améliorations progressives de la puissance de calcul, des coûts d’exploitation et de la vitesse », a expliqué Darius Adamczyk, CEO de Honeywell. Pour répondre aux attentes de différents secteurs (aréospatial et défense, chimie, production, transport et logistique, finance), l’industriel a formé des partenariats stratégiques.

Honeywell et Microsoft Azure partenaires

Pour concrétiser son ambition, Honeywell a également confirmé investir, via son bras financier Honeywell Ventures, dans deux fournisseurs de logiciels dédiés à l’informatique quantique : Cambridge Quantum Computing (CQC), qui est basé au Royaume-Uni, et Zapata Computing, dont le siège est installé aux États-Unis, à Boston.

Par ailleurs, Honeywell dit travailler avec la banque d’affaires JPMorgan Chase pour développer des algorithmes d’informatique quantique dédiés aux services financiers.

Honewell a fait ses premières annonces publiques concernant le calcul quantique en 2018, après dix années de travaux et investissements dédiés. Par ailleurs, l’an dernier, un partenariat avec Microsoft a été négocié pour fournir à terme un accès cloud à l’ordinateur quantique d’Honeywell via les services Microsoft Azure Quantum.

D’autres multinationales américaines, parmi lesquelles IBM, Google et Intel, misent gros sur l’informatique quantique. En Europe, différents acteurs, dont le groupe français Atos, avec son programme Atos Quantum, sont sur les rangs.

(crédit photo de une © shutterstock)

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