InfoSecurity, Londres. Le pirate informatique s’est fait connaître en s’introduisant, il y a quelques années, dans plusieurs ordinateurs de la NASA. Il continue de se battre pour éviter l’extradition vers les USA. Invité vedette au salon londonien sur la sécurité informatique, il a souligné : « La menace est largement exagérée. »
« Les entreprises exagèrent les dommages faits par les ‘hackers’ qui s’introduisent dans leur réseau »,affirme l’informaticien pirate accusé d’avoir pénétré illégalement dans 97 ordinateurs personnels au sein de différentes administrations américaines.
Selon la NASA et l’armée américaine, les attaques de McKinnon ont provoqué des dommages de l’ordre de 700,000 dollars. Un chiffre que le pirate conteste depuis le début.
Interrogé par la presse britannique, McKinnon a indiqué : « Pour être extradable je devais avoir provoqué des dommages d’un montant de 5,000 dollars minimum. Apparemment dans mon cas, le gouvernement américain me facture 5,000 dollars par PC. »
L’argument de McKinnon peut être jugé non recevable car accusé de piraterie et menacé d’extradition, le fait de clamer haut et fort que les dommages aux entreprises sont exagérés est à son avantage.
Mais le fait est là: des ‘hackers blancs’ (considérés comme non malveillants) le soutiennent, comme Peter Wood, spécialiste de l’intrusion qui estime également que le risque est exagéré.
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