On peut s’étonner qu’une banque choisisse de sous-traiter une activité informatique à une autre banque -un concurrent. Le secteur nous a en effet habitué à faire appel à des SSII. Mais dans les faits, cette formule constitue un des nombreux avatars de la vague d’externalisation des fonctions informatiques, qui sévit depuis quelque temps déjà. Ainsi, la branche « Wholesale Banking » de la banque néerlandaise ING a décidé de confier à la Société Générale la gestion de son back-office de titres, basée à Londres, pour ses opérations de compensation et de règlement/livraison internationaux. Le fait est là: pour certaines tâches jugées peu stratégiques et à faible valeur ajoutée, certaines banques n’hésitent plus à faire appel à une autre banque. La Société Générale se félicite de la décision d’ING car elle entend visiblement en faire une spécialité en développant cette compétence opérée par son pôle « Service aux Banques d’Investissement » (ou IBS, en anglais). Pour Philippe Robeyns, responsable d’IBS, confirme:
«Ce pôle, qui va fournir des services de back-office en tant que prestataire, constitue notre coeur de métier ». Dans la banque, l’infogérance sous toutes ses formes continue de se développer. En effet, quand on sait que, par exemple, chez BNP-Paribas, les dépenses informatiques représentent 16% des frais généraux, on imagine l’empressement de certains dirigeants à vouloir les réduire.
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