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Ingenico (suite) : le front de refus contre Bolloré ?

La direction d’Ingenico motive cette possibilité donnée au groupe, de procéder à une augmentation de 35% du capital – 140 millions d’euros pour une valorisation boursière proche de 400 millions d’euros, mardi 19 octobre en clôture – par des rachats éventuels d’entreprises cibles. Mais suite à la réponse négative des marchés, la direction affirme désormais dans un communiqué qu’elle

« n’envisageait pas, pour ce faire, de recourir à une augmentation de capital dite «classique» mais qu’elle étudiait les autres modes de financement à sa disposition ». Ingenico nous a déjà habitué à des opérations de croissance externe par le passé. Mais dans le cas présent, il faut se demander si la direction ne s’est pas plutôt donnée les moyens techniques de diluer un actionnaire devenu trop encombrant. Comment ne pas penser en effet à Vincent Bolloré ? premier actionnaire d’Ingenico avec 12% du capital – quand on sait qu’il a été le seul à voter contre cette proposition lors de l’assemblée générale extraordinaire ? Bref, la saga 2004 continue pour Ingenico. En mai dernier, le groupe avait enregistré le départ de son p-dg, Jean-Marie Descarpentries. Depuis plusieurs mois, le titre est l’objet de spéculations avec l’arrivée au capital d’investisseurs comme Guy Wyser-Pratte ou Vincent Bolloré. Pour rappel, lundi 10 octobre, un nouvel ensemble d’actionnaires s’était dévoilé : regroupés autour de l’homme d’affaires Allan Green et de la banque autrichienne Raiffeisen Centrobank AG, ils détiennent 7% des actions et viennent d’obtenir deux sièges au conseil d’administration à l’issue de cette assemblée Ggénérale Extraordinaire. Et pour pimenter le tout, un article paru vendredi 14 octobre 2004 dans « La Tribune » annonce que Jean-Jacques Poutrel et Michel Malhouitre, les deux fondateurs d’Ingenico, auraient agi de concert pour renforcer leur position sur le titre. Avant cette opération, la famille Poutrel détenait 10% du capital (17% des droits de vote), contre près de 3% du capital (un peu moins de 5% des droits de vote) pour le second. Dans ce dossier, il n’y a au bilan qu’une certitude: tous les acteurs n’ont vraisemblablement pas dit leur dernier mot!

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