Pour gérer vos consentements :

Intel dévoile sa plateforme pour l’Internet des objets

La firme vient de dévoiler Intel IoT Plaform pour « simplifier et unifier le développement d’objets connectés », précise la communication. Tout en garantissant la sécurité.
Cette plate-forme, qui prend en compte les aspects logiciel et matériel, est avant tout tournée vers la constitution d’un écosystème de partenaires d’Intel souhaitant avancer ce domaine. Le socle technologique a vocation à faciliter les interconnexions entre objets connectés et le cloud.

Dans la première vague de partenaires Intel IoT Platform, citons Accenture, Booz Allen Hamilton, Capgemini, Dell, HCL, NTT DATA, SAP, Tata Consultancy et Wipro, selon nos confrères ITespresso.

Un éparpillement des associations pour promouvoir le IoT

Par ailleurs, Intel est impliqué dans la création de l’Open Interconnect Consortium (OIC) avec Samsung et Broadcom. Il s’agit de définir des certifications et des standards communs pour les appareils connectés dans la mouvance Internet des objets.

Difficile de trouver un consensus sur un marché aussi stratégique. De son côté, l’alliance AllSeen, chapeautée par la Fondation Linux (réunissant une cinquantaine de sociétés high-tech, dont Qualcomm), avance aussi ses propres préconisations.

En novembre 2013, Intel avait créé la division Internet of Things, une structure exploitant les ressources de Wind River, un éditeur de logiciel dans les systèmes embarqués acquis en 2009. La firme a par ailleurs d’ores et déjà développé ses propres plates-formes de développement avec les cartes Galileo (une carte compatible Arduino) et Edison (un micro-ordinateur).

Une planche pour les puces Intel

Quel objectif poursuit Intel à travers cette nouvelle plateforme IoT ? Assurer des débouchés pour ces puces de nouvelle génération comme les SoC basés sur le coeur Quark ainsi que ses Atom à très faible enveloppe thermique.

Son concurrent ARM a position aussi. Récemment, le concepteur de puces pour terminaux mobiles d’origine britannique a dévoilé mbed OS (une plateforme et un OS destinés aux microcontrôleurs ARM Cortex M) et MediaTek Linkit destiné à promouvoir son SoC dédié à l’Internet of Things : le MediaTek Aster (MT2502).

A lire aussi :

Les start-ups façonnent l’Internet des objets, mais peu survivront

HP déplore les problèmes de sécurité de l’Internet des Objets

crédit photo : iko – shutterstock

Recent Posts

Pour son premier LLM codeur ouvert, Mistral AI choisit une architecture alternative

Pour développer une version 7B de son modèle Codestral, Mistral AI n'a pas utilisé de…

19 heures ago

Microsoft x Inflection AI : l’autorité de la concurrence britannique lance son enquête

L’Autorité de la concurrence et des marchés (CMA) britannique ouvre une enquête sur les conditions…

22 heures ago

Thomas Gourand, nouveau Directeur Général de Snowflake en France

Thomas Gourand est nommé Directeur Général pour la France. Il est chargé du développement de…

23 heures ago

Accord Microsoft-CISPE : comment Google a tenté la dissuasion

Pour dissuader le CISPE d'un accord avec Microsoft, Google aurait mis près de 500 M€…

24 heures ago

Vers des mises à jour cumulatives intermédiaires pour Windows

Pour réduire la taille des mises à jour de Windows, Microsoft va mettre en place…

1 jour ago

RH, finances, stratégie… Les complexités de la Dinum

De l'organisation administrative à la construction budgétaire, la Cour des comptes pointe le fonctionnement complexe…

2 jours ago