La suite bureautique LibreOffice, un dérivé d’OpenOffice.org désormais projet communautaire open source principalement supporté par SUSE, peut aujourd’hui être téléchargée sur la place de marché logicielle AppUp d’Intel. Les versions Windows XP, Windows 7 32 bits et Windows 7 64 bits sont disponibles en allemand, anglais, espagnol, français et italien.
LibreOffice est né du divorce entre une partie de la communauté qui développe OpenOffice.org, une solution bureautique open source alternative à Microsoft Office, et Oracle qui héberge le projet initial. Les choix stratégiques d’Oracle n’ont pas satisfait ses détracteurs… qui se sont réunis sous l’enseigne The Document Foundation (TDF). Intel a également rejoint le « board » (bureau) de la fondation.
AppUp est une place de marché qu’Intel a ouvert à sa communauté de développeurs sur ses architectures. S’y trouvent par exemple des langages de programmation, des compilateurs et des outils de tests destinés à programmer et piloter les processeurs x86, mais également des outils de pilotage ou d’optimisation des environnements Windows, etc. La présence de LibreOffice sur le store n’a donc rien de choquant, si elle ne s’était accompagnée de l’adhésion d’Intel à TDF.
En effet, TDF regroupe une communauté particulièrement active, qui par exemple en est à la troisième version de code de LibreOffice depuis qu’elle a quitté Oracle. En plus de Windows et Mac OS X, des versions pour iOS (Apple) et Android sont attendues. De même qu’une version embarquée dans le cloud. Avec sa stratégie offensive et ouverte sur les nouvelles plateformes comme les tablettes, LibreOffice se positionne en sérieux concurrent de Microsoft, d’Office sous Windows à Office 360.
Dans ses conditions, moins en distribuant LibreOffice qu’en contribuant financièrement au développement de la solution open source, Intel a dû échauffer les esprits chez l’éditeur de Redmond, en particulier les cadres les plus anciens qui ont toujours soutenu le duo Wintel. À moins que cette annonce ne soit une réponse du berger à la bergère, car Microsoft fricote également avec les processeurs ARM en préparant une version compatible de Windows 8, et probablement de Windows Server pour les futurs serveurs ARM que prépare par exemple HP.
Crédit illustration : The Document Foundation
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