On savait déjà qu’Intenet pouvait servir à se procurer n’importe quoi et notamment des médicaments et des drogues. En toute illégalité. Mais le phénomène tend aujourd’hui à exploser. L’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS), dépendant de l’ONU, tire la sonnette d’alarme et indique que ces ventes n’ont jamais été aussi fortes qu’en 2004.
« Plusieurs milliards de doses de médicaments sont vendues illicitement sur internet chaque année, mettant gravement en danger la santé des clients et représentant un problème d’envergure mondiale », s’alarme l’OICS dans son rapport. Les produits pharmaceutiques contenant des stupéfiants et des substances psychotropes représentent actuellement la grande majorité des ventes de pharmacies illégales en ligne, qui les délivrent sans ordonnance et sans restriction d’âge, mettant « gravement en danger » la santé des clients, souligne-t-il. Parmi ces produits figurent notamment des opioïdes, comme l’oxycodone, des stimulants, comme les amphétamines, et des benzodiazépines, comme l’alprazolam et le diazépam, ainsi que des substances dangereuses voire mortelles lorsqu’elles sont administrées sans supervision médicale appropriée, comme le fentanyl et le sécobarbital. Et ces médicaments ne sont pas fait pour se soigner. Le coût plus élevé des médicaments sur internet et l’absence de possibilité de remboursement par les systèmes de sécurité sociale indiquent que les clients « ne peuvent obtenir légalement les ordonnances requises » pour leurs achats, et que ceux-ci sont ainsi destinés à des « abus », relève l’OICS. Pour combattre ce phénomène, l’organe préconise notamment un contrôle renforcé des Etats sur l’industrie pharmaceutique afin d’assécher l’approvisionnement des pharmacies illégales. « La plupart de celles-ci offrant des produits de marque qu’elles obtiennent auprès de fournisseurs établis et reconnus, les autorités peuvent effectivement empêcher les envois destinés aux pharmacies sur internet non autorisées », souligne-t-il.
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