Un usage inconsidéré d’Internet peut se révéler dangereux. Spécialement pour un public vulnérable comme les enfants. Deux facteurs font croître la dangerosité de la Toile pour les mineurs. Le manque de connaissance des habitudes de navigation des enfants par les parents et la multiplication des messages de pornographie enfantine.
Sophos, l’éditeur de logiciel de sécurité, a analysé certains sites légaux. Il s’est rendu compte que certains forums ont été détournés par des pirates. Les articles postés par ces derniers contiennent des mots susceptibles de heurter la sensibilité des enfants. Plus grave, les liens invitent le lecteur à se rendre vers des sites à caractère pédophile.
« Le plus inquiétant dans ces articles est qu’ils aient été découverts sur des sites légitimes. N’importe quel site peut être victime d’une attaque, quel que soit son contenu », commente Michel Lanaspèze, Directeur Marketing et Communication de Sophos France et Europe du Sud.
Michel Lanaspèze souligne que tous les sites légaux et mal protégés sont des cibles potentielles pour les cyber-criminels.
A ce danger s’ajoute la méconnaissance des parents. D’après un rapport publié par Webroot Software, un éditeur de sécurité grand public, il apparaît que les parents, mal informés, éprouvent les plus grandes difficultés à assurer une surveillance efficace des pratiques de leur progéniture sur la Toile.
« Sans un accompagnement parental approprié, les enfants courent de vrais risques en naviguant seuls sur Internet »,souligne Mike Irwin, COO, de Webroot Software.
Les chiffres de l’étude sont révélateurs. Près de 40% des enfants de 11 à 17 ans interrogés indiquent avoir déjà reçu un message sexuellement explicite. Parallèlement à cela, seuls 30% des parents interrogés savent que leur enfants utilisent une messagerie instantanée.
Dans les deux cas, les enfants peuvent se trouver dans des situations complexes et dangereuses. Quant aux parents, en plus de voir leurs enfants en danger, ils risquent de voir leurs données personnelles exposées aux yeux des cyber-criminels.
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