En recrutant James Gosling, Google vient de s’offrir les services d’une personnalité historique de l’industrie informatique. James Gosling n’est autre que le père de Java, le langage de programmation qu’il développa chez Sun Microsystems à partir de 1994 et sa machine virtuelle homonyme qui ouvre le portage multi-plateformes aux applications Java. Il a également développé le système de fenêtrage NeWS (Network extensible Window System) et de GosMac (Gosling Emacs), première version d’Emacs (outils d’édition de texte) pour Unix.
James Gosling était entré en 1994 chez Sun et a donné sa démission le 2 avril 2010. Sans exprimer ouvertement son désaccord avec la stratégie d’Oracle, nouveau propriétaire de Java suite au rachat de Sun en avril 2009 (finalisé en janvier 2010 avec l’aval de la Commission européenne), il invitera néanmoins Larry Ellison à tenir ses promesses en faveur de l’ouverture du processus de développement de Java.
James Gosling a donc pris ses fonctions chez Google hier, lundi 28 mars. En tant qu’expert Java, son arrivée à Moutain View n’a rien de surprenant puisque Android appuie en partie ses développements sur Java. Notamment à travers la machine virtuelle Dalvik qui autorise l’exécution des applications spécifiques sur n’importe quel smartphone Android. Ce qui vaut aujourd’hui à Google d’être poursuivi par Oracle pour viol de brevet et a provoqué l’ire du moteur de recherche qui cherche à mobiliser la communauté Java contre Oracle.
Néanmoins, le rôle de James Gosling au sein de Google est tout sauf clair pour le moment. Sur son blog, le développeur déclare « ignorer sur quoi je travaillerais » et espère que ce sera « sur un peu de tout ». Suspense.
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