Comment est-il donc possible de virtualiser des équipements réseaux?
Le concept de « virtual chassis » est présenté, , depuis quelques semaines, par Juniper, challenger de Cisco, comme une capacité d’expansion de ses commutateurs Ethernet – ceux de la gamme EX 4200 (avec ports de 10 gigabits/s).
La conséquence directe, c’est une réduction de moitié du nombre de liaisons entre commutateurs.
« Cette technologie ‘Virtual Chassis‘ présente dans la gamme EX4200 permet d’interconnecter jusqu’à une dizaine d’équipements, de les gérer comme un seul équipement logique« , explique Ahmed Guetari, directeur technique de l’activité ‘service providers‘ de Juniper France.
Cette configuration apporte logiquement une plus forte capacité. Elle est censée garantir une plus grande fiabilité et « une redondance maximale incluant les fonctions ISSU (In Service Software Update)ainsi qu’une résistance au facteur d’échelle« .
Le tout est proposé à un coût dit « minimal« .
En pratique, cette technologie peut être distribuée sur 2 datacenters distincts en utilisant les interfaces à 10 gigabits/s. Elle permet la relocation des cVM (Virtual machines) sous le contrôle du logiciel VMware. Cette configuration reste transparente pour les ‘datacenters’.
En quoi consiste concrètement la virtualisation ?
« Il s’agit d’interconnecter l’ensemble des équipements de commutation EX4200 pour former une seule entité logique avec un seul plan de contrôle redondant« .
Le plan de contrôle (qui repose sur le système d’exploitation Junos commun à toute la gamme Juniper) distribue la même information à tous les autres commutateurs. Ainsi l’entité logique appelée « Virtual chassis » dispose de la même information « comme si c’était une seule entité physique unique« .
Cette gamme EX8200 apporte une capacité de commutation qui peut aller jusqu’à 6.2 terabit/s dans une taille de « 14RU » (le tiers de la dimension d’un rack standard).
« Avec cette capacité et une forte densité de connexions à 10 gigabits/s (192 ports pour l’EX8208), l’usage de la virtualisation se justifie. Il est nécessaire pour atteindre l’efficacité et la flexibilité nécessaires quand des « machines virtuelles » sont utilisées conjointement avec des serveurs d’applications pour assurer un partage de charge ou une mobilité virtuelle dans un domaine de diffusion de niveau 2. »
Enfin, Juniper parle de « virtualisation avancée des couches 2 et 3 » de certains de ses routeurs. Qu’en est-il ?
« Cette virtualisation avancée des couches 2 et 3 sur les routeurs MX permet la mise en œuvre de façon transparente la mobilité entre différents Datacenters : Par exemple, VPLS permet l’extension des VLANs impliqués entre deux datacenters en passant par un réseau WAN opérateur« .
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