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Kyocera promeut l’écotechnologie avec un toner à biomasse

Kyocera, qui se revendique promoteur du Green IT et des produits dits « écotechnologiques », applique le concept aux solutions d’impression laser, avec un toner composé de 30 % de biomasse.

La recours à des matières végétales renouvelables permet de réduire significativement l’empreinte carbone des consommables, tout au long de leur cycle de vie. En premier lieu, le processus de fabrication génère moins de déchets et rejette moins de dioxyde de carbone, mais aussi d’oxydes d’azote et de soufre.

En outre, alors que les toners conventionnels se composent pour tout ou majorité de résines issues du pétrole, Kyocera utilise notamment de l’huile de palme provenant de la « culture certifiée ». Le tout en accord avec les standards de la RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil), qui imposent qu’aucune matière première entrant dans la constitution du produit fini ne soit issue de la production alimentaire.

RSPO est un groupement réunissant des acteurs de l’industrie de l’huile de palme : producteurs,grands distributeurs, investisseurs, etc.

Une politique d’écoresponsabilité

Dans cette lignée, la combustion d’un toner en fin de vie, au même titre que celle des documents imprimés par son biais, génère moins de CO². Kyocera évoque en parallèle un longévité accrue « de l’ordre de 30 fois ». C’est dire qu’un tel consommable pourrait dans l’absolu survivre à une imprimante.

Cette série de toners dérivés des actuels modèles FS-C2026MFP+, FS-C2126MFP+, FS-C2526MFP, FS-C2626MFP et FS-C5250DN devait faire ses débuts cette année. L’échéance est finalement repoussée au premier trimestre 2013. Mais cet avènement, même retardé, s’inscrit dans la droite ligne d’une politique de développement durable que Kyocera suit depuis 20 ans, avec des systèmes d’impression « jusqu’à 75 % plus respectueux de l’environnement ».

Mais cette initiative n’est pas la première du genre. En 2002, Ricoh a élaboré un toner composé à 25 % de résines à base de biomasse. Une température de fusion abaissée minimisait la consommation énergétique et une résistance au stockage à haute température évitait la coagulation des grains, pour une impression de meilleure qualité. Konica Minolta s’est également illustré avec le Simitri, polymérisé et constitué à 10 % de matière végétale.

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