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La Barclays Bank économise le papier

La Barclays Bank, au Royaume-Uni, cherche à restreindre ses coûts d’impression, annonce l’éditeur sélectionné, ce mois de juin. L’établissement bancaire consacre 2,5 millions environ d’euros à ce projet, dans le cadre d’un vaste remaniement de la gestion de ses ressources bureautiques.

Archi d’impression La banque s’est dotée de la solution ‘Intelligent office printing de Macro 4, un éditeur anglo-saxon également présent en France.  » Tout d’abord, nous avons dessiné l’architecture de l’implantation des imprimantes, dispersées dans 9 sites à travers le pays » explique Guy Haddad, responsable du projet pour Macro 4. D’ici 2007, 22.000 salariés seront concernés, prévoit-il. Et ce chiffre pourrait doubler ultérieurement. Impression canalisée Concrètement, l’application gère les travaux d’impression en les dirigeant vers l’imprimante la plus appropriée, via un ‘driver’ générique qui reconnaît toutes les machines identifiées, quel qu’en soit la marque ou le modèle. Basé et hébergé sur une plate-forme Windows, le logiciel est accessible aux utilisateurs via une connexion Web. Ainsi, les salariés « nomades  » dans les locaux de l’entreprise doivent simplement identifier leur position, pour que le logiciel dirige leurs travaux d’impression vers l’imprimante la plus proche. Coûts cachés Mais un autre critère essentiel entre en jeu : le coût optimal. Par exemple, une impression en noir et blanc sera adressée à une imprimante noir et blanc, et non en couleur. Autre cas, au delà de 200 pages, l’utilisateur se verra proposer de se diriger vers le centre de reprographie. Sans contrainte. « Il faut s’adapter à la façon de travailler des salariés« . « Les coûts d’impression sont des coûts cachés » explique l’éditeur. Les services généraux achètent le papier, les services informatiques les consommables. Et il faut également tenir compte des appels aux ‘hot line’ qui concernent souvent les travaux d’impression. Affichage des économies Le logiciel, qui trace et compile toutes les impressions, permet de signaler à l’utilisateur le coût des copies et d’analyser la consommation d’une entreprise. Des économies non négligeables seraient donc possibles, d’après Guy Haddad, qui cite le cas d’un client qui a diminué ses impressions de 200.000 pages par mois, à 4 centimes d’euros la page. Résultat, le retour sur investissement sur un tel projet devrait être atteint au bout de huit mois environ, poursuit le chef de projet. Une perspective engageante pour les entreprises et les forêts.

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