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La Bourse consolide sous la pression du dollar

L’Europe murmure sa crainte de voir la valorisation de l’euro face au dollar ruiner tout espoir de reprise ! En effet, l’effet dollar se démultiplie, le marché semblant vouloir s’attaquer à toutes les ‘valeurs dollar’, l’une après l’autre. Après EADS en début de semaine (le titre est reparti mercredi à la hausse de 1,7%), c’est au tour des valeurs pétrolières de subir les prises de bénéfices. Il faut dire aussi que Smith Barney ne les aide pas en abaissant sa recommandation sur plusieurs groupes européens, dont Total qui a reculé de 2,64%.

Dans ces conditions, le moral des acteurs économiques de la zone euro se dégrade. S’il reste positif, l’indice de confiance général crée la surprise en reculant de 96,0 en novembre à 95,6, chiffre révisé en décembre. L’Europe hésite, la France suit ! Le moral des ménages français reste stable, là où les économistes l’attendaient à la hausse. La Bourse de Paris continue de souffler et consolide en multipliant les prises de bénéfices. Total a pesé sur la place boursière, le CAC40 a reculé de 0,9% à 3.563,51 points. Et la tension monte avant la publication, ce vendredi, des chiffres de l’emploi aux Etats-Unis en décembre, ce qui incite les investisseurs à alléger les bénéficiaires. Les valeurs technologiques ont compensé l’attente du marché américain avant la publication d’indices stratégiques. Le Nasdaq progresse de 0,99% à 2.077,68 points, alors que le Dow Jones reste stable pour la seconde séance consécutive, trébuchant de 0,09% à 10.529,03 points. Les valeurs technologiques font front: elles résistent dans leur majorité à la baisse du marché. Gemplus progresse de 2,40%, Ingenico de 2,39%, Atos Origin de 2,21%, Cap Gemini de 1,17%, STMicroelectronics de 0,95% et Wanadoo de 0,90%. Après une bonne séance mardi, France Telecom se replie de 1,91% sur la rumeur concordante du lancement d’un important emprunt obligataire avec trois lignes à 3, 8 et 30 ans. Lagardère a obtenu le feu vert de la Commission européenne pour la reprise partielle d’Editis, la filiale édition de Vivendi Universal Publishing. Il reste au groupe à trouver acquéreur pour les 60% d’Editis qu’il s’est engagé à céder.

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