L’an dernier, la Bourse de Londres (LSE pour London Stock Exchange) avait décidé brusquement d’abandonner son offre de trading TradElect, basée sur Windows et .NET, au profit de celle de MillenniumIT, architecturée autour de Linux.
Afin de concrétiser son projet, le LSE Group a alors tout simplement décidé de racheter MilleniumIT pour un prix de 18 millions de livres. C’est une bonne affaire, sachant que les coûts informatiques du groupe seront réduits de 10 millions de livres par an et que l’offre de MilleniumIT pourra continuer à être vendue à d’autres places de marché, ce qui sera d’autant plus facile qu’elle profitera de l’image du LSE Group.
Les plates-formes techniques du LSE migreront vers des technologies MilleniumIT, et donc Linux, dans le courant de l’été. Peu après, il en sera de même pour Turquoise (acquis par le LSE Group fin 2009), qui abandonnera ainsi sa solution Java. Dans les deux cas, le but est d’améliorer les performances du système et de réduire la durée nécessaire à la prise en compte d’un ordre, un élément stratégique pour une place de marché.
L’adoption de Linux n’est pas une première dans le monde de la finance. Rappelons en effet que le Chicago Mercantile Exchange et le Tokyo Stock Exchange ont récemment basculé vers des offres Red Hat Enterprise Linux.
Un modèle GPT-4o mini rejoint le catalogue d'OpenAI. De la conception à l'évaluation, il a…
La Cour des comptes appelle à formaliser et à professionnaliser certains aspects du RIE, tout…
La Cour des comptes attire l'attention sur le risque d'affaiblissement d'Etalab, privé, ces dernières années,…
Missions historiques de la Dinum, l'ouverture des données publiques et la promotion des logiciels libres…
Pour développer une version 7B de son modèle Codestral, Mistral AI n'a pas utilisé de…
L’Autorité de la concurrence et des marchés (CMA) britannique ouvre une enquête sur les conditions…