La police chinoise vient d’annoncer avoir fermé un site spécialisé dans le piratage et l’espionnage informatiques. Selon la presse de l’Empire du milieu, ce site aurait fourni les moyens de lancer des cyberattaques vers des dizaines de milliers d’internautes.
A en croire l’Agence France Presse, les forces de l’ordre seraient intervenues dans la province du Hubei (Centre) et auraient mis la main sur 250.000 dollars. Le site Black Hawk Safety Net, baptisé « plus grand centre d’entraînement pour hackers » par les médias, serait actif depuis 2005 et compterait presque 200.000 membres inscrits. Cette action « coup de poing » a pour but de montrer comment la Chine lutte contre le piratage et la contrefaçon.
Pour autant, quelques zones d’ombre planent sur cette très médiatique arrestation. Selon certaines informations, le site aurait été fermé en novembre. Rien n’explique pourquoi la nouvelle n’est connue qu’aujourd’hui. Pour autant, elle intervient alors que Google accus la Chine de fomenter des cyberattaques contre ses services.
Pour sa défense, Pékin a affirmé que le site et ses responsables étaient visés par une enquête depuis 2007. Black Hawk Safety Net fournissait alors des programmes permettant de prendre le contrôle d’ordinateurs à distance voire d’installer des mouchards. Comme à son habitude, la Chine explique toujours lutter contre la cyber-criminalité en menant de vastes arrestations médiatiques. Pour quel effet ?
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