Le groupe français Schneider Electric est lourdement condamné par la justice chinoise pour violation de brevets dans le secteur des disjoncteurs… Une cour de justice chinoise vient en effet de demander à Schneider Electric de dédommager une société chinoise à hauteur de 45 millions de dollars. Historiquement, il s’agit de la plus lourde amende jamais obtenue par le pays dans une affaire de propriété intellectuelle, constate le quotidien britannique Financial Times. Il faut dire que généralement ce sont plutôt les grands groupes occidentaux qui attaquent des sociétés chinoises. Mais cette affaire montre que l’Empire du Milieu peut lui aussi être la victime d’espionnage industriel et de violation de brevets. Selon le verdict rendu par la cour de Wenzhou, Schneider doit, dès maintenant et outre le paiement d’une amende, mettre un terme à la production de ses disjoncteurs miniatures. Pour la justice chinoise, Schneider viole des brevets déposés par la société Chint Group. De son côté, Schneider Electric explique que ce verdict apporte une grande déception. Le géant français qui s’est offert au début de l’année l’américain APC, spécialiste de l’alimentation électrique, a l’intention de faire appel de ce jugement. D’après un porte-parole du groupe, cette technologie de miniaturisation a été utilisée dans les produits de la marque Schneider depuis 1990 alors que Chint a commencé à l’utiliser cette méthode qu’à partir de 1999.
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