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La Chine rejette toute ingérence dans les ordinateurs des tibétains exilés

Selon les services canadiens, « GhostNet« , une organisation de pirates basée en Chine aurait été découverte. Composée de 1.295 ordinateurs piratés dans 103 pays, cette organisation aurait même réussi à infiltrer des ordinateurs de gouvernements et d’organisations privées dont ceux du Dalaï lama, le chef spirituel tibétain.

L’Information Warfare Monitor, un groupe de recherche sur Internet lié au cercle de réflexion SecDev Group basé à Ottawa et le Munk Centre for International Studies rattaché à l’Université de Toronto ont mené l’enquête pendant plus d’un an et ont trouvé des activités illégales entre juin 2008 et mars 2009.

Pourtant l’agence de presse Reutersrapporte que la Chine estime n’avoir aucun rapport dans cette découverte. Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a relégué ces informations au rang de rumeurs. Qin Gang a même tenu à insister sur le fait que son pays luttait à la protection des internautes et à la sécurité sur Internet : « Désormais le problème est qu’il existe des personnes qui diffusent de manière avide des rumeurs sur de soi-disantes activités de cyber espionnage de la Chine (…) ».

Dans un dernier élan, l’officiel explique : « Toutes les manœuvres pour avilir la Chine par des rumeurs n’ont jamais réussi ». Tout un programme…

Pourtant les laboratoires de recherche de l ‘Information Warfare Monitor, ont bel et bien relevé que des sites d’ambassades aveint été infiltrées par des pirates tout comme un virus présent dans l’ordinateur du bureau privé du Dalaï lama, le chef spirituel des tibétains. Le malware est alors capable de dérober des informations comme des listes d’adresse mails ou des documents classés confidentiels.

Difficile donc de démêler le discours politique d’un tentative d’intrusion organisée. Il serait largement probable que le ou les responsables de cette attaque soient indépendants mais noyautés par le pouvoir central.

Un schéma « à la russe » qui avait abouti à l’attaque de l’Estonie en 2007. Là aussi le gouvernement avait nié, jusqu’à ce que l’i nitiateur de l’attaque avoue être sympathisant du pouvoir… et activiste.

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