Le spam sur mobile, encore marginal dans nos contrées, est un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur en Asie, et notamment en Chine où il suit la courbe exponentielle des abonnements. Rappelons que l’Empire du Milieu est le premier marché mondial du mobile avec 393 millions d’abonnés.
Les utilisateurs chinois sont tellement bombardés de messages non sollicités (commerciaux, frauduleux…) que les autorités ont décidé en octobre dernier de mettre en place une ‘hot-line’ afin que les abonnés puissent dénoncer ces pratiques. Selon la presse du pays, le spam mobile devient actuellement un véritable sport national. Six mois après, les sanctions commencent à tomber. Selon le quotidien China Daily, pas moins de 19.000 abonnements ont été supprimés dans le sud du pays. Tous ces abonnements seraient considérés comme des sources de spam. Pour savoir si tel abonnement était utilisé pour spammer, les autorités n’y sont pas allées par quatre chemins. Dès qu’un numéro rassemble au moins sept plaintes, il est purement et simplement rendu inactif. Les fournisseurs d’accès à Internet sont également dans la ligne de mire des cyber-surveillants chinois. Ainsi, 44 FAI sont soupçonnés d’avoir violé la réglementation anti-spam et 24 d’entre eux risquent de perdre leurs contrats avec les opérateurs mobiles du pays. Cette répression pourra juguler le spam d’origine nationale. Pour le reste, la lutte sera plus difficile. Les spammeurs internationaux n’entendent pas se passer d’un marché qui risque de dépasser la barre des 440 millions d’abonnés cette année.
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