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La dépense informatique victime des subprimes

Second secteur de l’investissement informatique en France (après l’industrie), la banque pèse pour un peu plus de 16 % de ces dépenses selon le cabinet d’étude Pierre Audoin Consultants (PAC). D’ailleurs, la dépense totale en 2007 serait de l’ordre de 12.793 millions d’euros, incluant les effectifs, le matériel, les prestations et les logiciels.

D’ailleurs, le secteur bancaire s’est révélé le plus porteur avec une augmentation des investissements de 7 % par rapport à 2006.

Si l’on considère les dépenses en logiciels et services (et non l’intégralité indiquée ci-dessus), l’outsourcing pèse pour 41 % dans l’enveloppe contre 50 % pour les services et 9 % pour les logiciels. D’ici à 2011, PAC prévoit une hausse de 2 % de l’infogérance au détriment des prestations de service classique, soit une quasi-stagnation.

« Nous avons revu à la baisse la confiance liée à ce dynamisme, suite à la crise financière actuelle venant des États-Unis. Il s’agira de surveiller attentivement l’impact de ce mouvement sur les économies françaises et européennes. Ces dernières pourraient représenter un frein et initier des mouvements de repli dès 2008, » confie Stanislas Collin, consultant chez PAC.

Les réglementations dynamisent toujours l’investissement

Selon PAC, les principaux leviers de l’investissement informatique bancaire reposent sur l’obligation de s’adapter aux nombreuses nouvelles règlementations (Sepa, Mifid…), la rationalisation et la réduction des coûts (mutualisation des moyens, homogénéisation des plates-formes, recours à l’offshore…) et les investissements business indispensables. Pourtant, la succession des multiples réglementations imposant une organisation plus maîtrisée, les nouvelles règles ne devraient-elles pas être digérées plus rapidement et nécessiter moins de dépenses ?

« En fait, les nouvelles règles concernent souvent des aspects différents réclamant d’autres outils. Et les prestataires sur le terrain nous confirment que l’accumulation génère toujours plus de volume, » rétorque Stanislas Collin. « Néanmoins, un problème de compétences subsiste pour les prestataires, qui se disputent les meilleurs profils avec certains établissements bancaires. Le marché restera donc encore très tendu en 2008 pour absorber une demande, malgré tout croissante ! »

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