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La Femtocell de Free ne supportera pas la 4G LTE

Free est le quatrième fournisseur d’accès à internet français à proposer une Femtocell à ses abonnés. Ce type de boîtier est de nature à assurer une couverture 3G aux abonnés Free Mobile à leur domicile et à augmenter sensiblement la couverture 3G de l’opérateur mobile du groupe Iliad. Mais le SoC présent dans la Femtocell de Free n’est pas compatible avec la 4G LTE.

Une solution Broadcom pour le SoC de la Femtocell de Free

Free a fait appel au constructeur taïwanais Arcadyan pour ses boîtiers Femtocell ainsi qu’à la société Node H (dont Iliad est actionnaire) pour la couche logicielle. Mais c’est un SoC Broadcom qui trône dans le boîtier, plus exactement le BCM61650, la version professionnelle du BCM61600.

Alors qu’au dernier MWC (Mobile World Congress) de Barcelone, Broadcom avait dévoilé le SoC BCM61630 qui intégre le Baseband ainsi que la partie RF, c’est donc la variante BCM61650 qui régit l’interface entre des dispositifs mobiles compatibles 3G et les Femtocells intégrées dans les Freebox Revolution (V6) du FAI.

Ces puces assurent l’authentification de l’abonné lors d’une connexion UMTS grâce à l’application USIM (Universal Subscriber Identity Module) et sont compatibles avec le mode cellulaire HSPA+ (débits descendant maximum de 21,6 Mb/s et ascendant maximum de 5,76 Mb/s). Jusqu’à 16 dispositifs mobiles peuvent se connecter simultanément à la Femtocell de Free.

Broadcom a pris soin de minimiser les interférences entre la 3G dans la bande des 2100 MHz et le WiFi sur la bande 2,4 GHz, ce qui confère un intérêt certain pour le choix de la bande 2100 MHz. Toutefois, le 900 MHz aurait permis une meilleure couverture au sein des bâtiments.

Quand le fixe devient un goulot d’étranglement pour la mobilité

Free devra donc commander d’autres boîtiers pour la 4G LTE, service que Free Mobile proposera prochainement (dans la bande des 2600 MHz). Broadcom est à nouveau en lice pour intégrer ce type de Femtocell puisque le constructeur développe des solutions supportant la LTE classées en 4 catégories suivant le débit : classe 1 pour un débit crête de 50 Mb/s, classe 2 pour 100 Mb/s, classe 3 pour 150 Mb/s et classe 4 pour 300 Mb/s.

Les terminaux supportant la LTE se classent, eux, en 5 catégories avec des débits allant de 10 Mb/s (catégorie 1) à 300 Mb/s (catégorie 5).

Au regard de ces débits, les Femtocells compatibles HSPA+ apparaissent largement suffisantes puisque le débit moyen en France via l’ADSL est sous les 10 Mb/s. Toutefois, le déploiement de la fibre optique et le VDSL2 (proposé notamment par Free à ses abonnés proches des DSLAM) pourraient pousser les FAI à se tourner vers des Femtocells 4G LTE.

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