Pour gérer vos consentements :

La fondation Apache lève le voile sur sa première version d’OpenOffice

La suite bureautique open source OpenOffice passe aujourd’hui en mouture 3.4. La première version majeure de cette offre placée sous l’égide de la fondation Apache. Elle est accessible pour Windows, Mac OS X et Linux. Un événement d’importance pour la communauté, mais également pour les utilisateurs, dont le nombre dépasserait les 100 millions, selon les promoteurs du projet.

Avant de pouvoir intégrer de nouvelles fonctions à OpenOffice, la fondation Apache a eu fort à faire (trop ?) : prendre la main sur le code source et le rendre plus stable et plus consistant, faire travailler de concert les entreprises et développeurs indépendants investis dans le développement de cette offre, et enfin, créer une communauté d’utilisateurs et de développeurs autour d’OpenOffice.

Toutes les nouveautés

Techniquement, OpenOffice 3.4 se veut plus solide : temps de démarrage plus court, fonctions de chiffrement des fichiers améliorées, impressions en progrès sous Linux, export RTF et CSV corrigé, moteur d’expressions régulières remplacé, etc.

Le tableur de la suite a fait l’objet de toutes les attentions : nouvelles fonctions, meilleure gestion des tableaux croisés dynamiques, etc. De plus, le solver a été remplacé par une version plus véloce.

Enfin, les fonctions graphiques sont en net progrès : nouveau module de sélection des couleurs, support natif du format SVG, graphiques améliorés, gestion plus fine des transformations, etc.

La fondation Apache profite de cette sortie pour lever le voile sur certaines nouveautés du futur OpenOffice 3.5 : accessibilité, ergonomie et performances retravaillées; adoption de fonctions et d’améliorations issues de Lotus Symphony (IBM).

Une base de travail ?

Il est évident aujourd’hui qu’OpenOffice peinera à s’imposer sur les postes de travail. En effet, chez les particuliers, des solutions comme LibreOffice se montrent plus dynamiques, mais aussi plus ouvertes aux contributions isolées.

Les professionnels seront pour leur part partagés entre LibreOffice, choisi par nombre de distributions Linux, OpenOffice, l’offre historique, et des produits comme Lotus Symphony, prôné par IBM.

Chose certaine, OpenOffice continuera à former la base des projets LibreOffice et Symphony. Ses nouveautés seront donc intégrées dans ces offres, même si l’inverse n’est pas toujours vrai. Notez que le projet s’accompagne d’un riche catalogue de modèles (plus de 2300) et d’extensions (plus de 800).

Crédit photo : © Imagine – Fotolia.com


Voir aussi
NetMediaEurope – Étude : tendances, priorités, sources d’économie. Le point sur les orientations des DSI français

Recent Posts

Le Réseau interministériel de l’État, sujet à dépendance

La Cour des comptes appelle à formaliser et à professionnaliser certains aspects du RIE, tout…

18 heures ago

Etalab en position de faiblesse au sein de la Dinum

La Cour des comptes attire l'attention sur le risque d'affaiblissement d'Etalab, privé, ces dernières années,…

20 heures ago

Une Dinum « balbutiante » sur l’open data et les logiciels libres

Missions historiques de la Dinum, l'ouverture des données publiques et la promotion des logiciels libres…

22 heures ago

Pour son premier LLM codeur ouvert, Mistral AI choisit une architecture alternative

Pour développer une version 7B de son modèle Codestral, Mistral AI n'a pas utilisé de…

2 jours ago

Microsoft x Inflection AI : l’autorité de la concurrence britannique lance son enquête

L’Autorité de la concurrence et des marchés (CMA) britannique ouvre une enquête sur les conditions…

2 jours ago

Thomas Gourand, nouveau Directeur Général de Snowflake en France

Thomas Gourand est nommé Directeur Général pour la France. Il est chargé du développement de…

2 jours ago