Qui est le pays européen le plus rapide en matière d’Internet ? Les Pays-Bas avec une bande passante moyenne de 8,2 Mbit/s. Dans quelle ville habiter en Europe pour surfer le plus vite ? À Umea en Suède qui offre du 113 Mbit/s en moyenne. Tels sont quelques-uns des constats tirés du rapport sur « L’État des lieux de l’Internet » au 4e trimestre 2011 d’Akamaï Technologies, fournisseur de solutions de Content Delivery Network (CDN), un service visant à accélérer la distribution de contenu sur la toile par, schématiquement, l’intermédiaire de serveurs cache répartis aux carrefours du réseau mondial.
Le rapport s’appuie sur les données mesurées depuis l’Akamai Intelligent Platform. Laquelle surveillerait près de 30 % du trafic mondial, selon le fournisseur de service. Soit quelque 628 millions d’adresses iPv4 provenant de 236 pays, en hausse annuelle de 13 % et de 2,1 % par rapport au troisième trimestre 2011. Un échantillonnage assez large pour donner une tendance globale même si le taux de présence d’Akamaï selon les marchés locaux pourrait distordre la réalité.
Mais c’est, sur le continent européen, aux Pays-Bas que l’on surfe le plus vite en moyenne comme on l’a vu, devant la Suisse (7,3 Mbit/s en moyenne), l’Irlande (6,8 Mbit/s) et la République tchèque (6,7 Mbit/s). La France n’offre, selon le rapport, que du 3,7 Mbit/s en moyenne, pile poil dans la moyenne européenne, avec des pointes mesurées à 15,5 Mbit/s (quid du très haut débit ?). Ce qui la classe en 45e position des pays les plus rapides à l’échelle mondiale. Dans le monde, c’est en Corée du Sud que l’on surfe le plus vite à savoir 17,5 Mbit/s en moyenne et 47,9 Mbit/s en pic constaté. À noter qu’en la matière, la Roumanie ne se débrouille pas mal puisqu’elle offre des pointes à 35,2 Mbit/s pour une moyenne de 6,4 Mbit/s.
Le rapport souligne également la tendance des attaques du réseau. Au cours du trimestre, c’est la Chine qui en a généré le plus avec un trafic total de 13 %, suivie de près par les États-Unis (10 %) et l’Indonésie (7,6 %). Si la région Asie Pacifique/Océanie concentre 45 % des sources d’attaques, l’Europe arrive en seconde position avec 33 % des attaques parties de son sol. Essentiellement à cause de la Russie et de la Roumanie qui en génèrent 6,8 % et 2,6 % respectivement. La France, pour sa part, n’apparaît pas dans les 10 premiers pays « attaquant ».
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