Le ‘
phishing‘, c’est cette technique qui consiste à amener l’internaute sur un site bancaire contrefait afin de l’inciter à y déposer ses coordonnées bancaires pour les lui dérober. Cette pratique mafieuse attire l’internaute par des e-mails spammés cachés sous des adresses sérieuses détournées (spoof), puis d’un clic l’amène sur un site Web qui reproduit l’identité de pages officielles d’une banque (scam). Ces techniques sont relativement récentes. Jusqu’à présent, on avait surtout à déplorer l’existence de sites ‘fantômes’ d’e-commerce, sur lesquels le client arnaqué passait et réglait sa commande en ligne, mais n’était jamais livré. Le phishing est aussi, voire plus dangereux, car il se cache sous l’apparence de sites bancaires très officiels dont il reprend intégralement le design afin de tromper l’attention du visiteur. Mais s’il se fait piéger, ce dernier y laisse ses coordonnées bancaires? Le volume des victimes varie d’une étude à l’autre, de 3% à 5%, sachant qu’il règne une chape de silence autour de ces pratiques, la majorité des internautes rechignant à avouer qu’ils s’y sont fait piéger ! Le phénomène est actuellement plutôt circonscrit à l’Amérique du nord. Tout d’abord parce qu’il exploite l’image des géants de la banque et des systèmes de paiement US, comme Citibank, US Bank, LLoyds, Barclay ou Visa, mais aussi eBay, Paypal, ou AOL. Sur un plan linguistique, il est aussi centré sur l’anglais. Enfin, son ‘marketing’ étant basé sur le spam, les Etats-Unis restent largement majoritaires? L’Anti-Phishing Working Group (APWG), qui suit l’évolution du phénomène mafieux, a publié son rapport mensuel sur l’évolution des attaques. En juin, le groupe a recensé 1.422 attaques de phishing, soit en moyenne un peu moins de 50 attaques quotidiennes, en progression de 52% par rapport à mai. Ces attaques ont concerné majoritairement Citibank (492), eBay (285), US Bank (251), Paypal (163) et Fleet (55), principales victimes ‘spoofées’. Par contre, l’inquiétude, passé le volume des attaques, provient de l’élargissement de ces dernières : l’APWG a relevé 20 cibles bancaires ou financières contrefaites, ainsi que quelques services en ligne. Le phishing n’a pas fini de faire parler de lui !
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