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La NASA teste son ascenseur spatial

Le projet fou d’un élévateur capable de transporter hommes et matériels à 100.000 kilomètres dans l’espace (l’orbite géostationnaire) ne serait finalement pas si fou que cela?

L’idée n’est pas nouvelle, elle a été sérieusement émise pour la première fois en 1960 par le scientifique russe Yuri Artsutanov, puis reprise en 1978 par l’écrivain de science-fiction Arthur C. Clarke qui l’a popularisée dans un roman devenu célèbre, ‘Les fontaines du paradis‘.

Sous l’égide de la NASA (National Aeronautics Space Administration), entreprises, chercheurs et universités américains, mais aussi venant d’Allemagne, du Canada et d’Espagne, vont se confronter dans une compétition qui se déroulera le mois prochain, doté par l’administration américaine de prix allant jusqu’à 400.000 dollars.

La Nasa doit faire face à l’abandon programmé de ses navettes spatiales. Même si la capsule Orion suivra (lire notre article), elle s’intéresse aux projets révolutionnaires qui s’accumulent.

Comme celui d’un robot propulsé par l’énergie solaire et ses cellules photovoltaïques le long d’un câble. Ou ces matériaux à la substance si légère, mais forte qu’ils pourraient s’accrocher et résister. Ou des satellites qui relieront ensemble des minisondes afin d’étudier leur comportement dans l’espace.

Pour autant, un ascenseur spatial est-il réaliste ? Les entreprises qui seront présentes au Nouveau Mexique pour tester leurs projets semblent persuadées de sa faisabilité, en tout cas. Et l’économie potentielle face aux programmes classiques et dangereux avec fusée, capsule ou navette, milite pour y jeter un coup d’?il intéressé.

En revanche, la surprise pourrait venir de certains chercheurs qui n’envisagent pas d’élévateur sur Terre, mais? sur Mars ! L’atmosphère et les jours de 24 heures et demie seraient plus propices à l’installation d’un tel équipement que notre bonne vieille planète.

L’une des épreuves consistera à franchir une distance de 60 mètres le long d’un câble tendu, propulsé exclusivement par l’énergie solaire. Le New Scientist rapporte que la semaine dernière un robot a ainsi franchi une distance de 12 mètres avant de caler? La compétition est ouverte.

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