L’académie bavaroise des sciences vient de commander un nouveau supercalculateur auprès d’IBM. Le SuperMUC sera installé au sein du LRZ (Leibniz-Rechenzentrum), un centre situé à proximité de Munich. La construction de cette machine sera achevée en 2012. Elle proposera alors une puissance de traitement de 3 pétaflops.
Sur le papier, ce cluster sera le plus performant du marché. Toutefois, la concurrence s’active, en particulier en Chine et aux États-Unis. Aussi il est probable que cette machine arrivera tout juste à se hisser dans le top10 des ordinateurs les plus rapides de la planète, tout en décrochant la première place au niveau européen.
Point intéressant, le SuperMUC ne s’appuiera pas sur des puces spécialisées comme les GPU ou le Cell, mais sur de classiques processeurs Intel Xeon. Ce cluster sera donc particulièrement flexible. Un système de refroidissement liquide se chargera d’abaisser la température des 14.000 Xeon octocœurs de cet ensemble. Il s’agit en fait d’une première application de l’Aquasar, un produit actuellement disponible sous la forme de prototype. Cette approche permet de réduire les besoins en énergie requis par le système de refroidissement de 40 %.
Le SuperMUC comprendra un total de 320 To de mémoire vive et de 12 Po d’espace de stockage. Le coût total de ce supercalculateur devrait s’élever à environ 135 millions d’euros.
Respectivement DG et CTO de Red Hat France, Rémy Mandon et David Szegedi évoquent le…
Canonical formalise un service de conception de conteneurs minimalistes et y associe des engagements de…
L'Autorité de la concurrence s'apprêterait à inculper NVIDIA pour des pratiques anticoncurrentielles sur le marché…
Le CERT-FR revient sur les failles dans équipements de sécurité présents notamment en bordure de…
Mistral AI formalise ses travaux communs avec l'entreprise finlandaise Silo AI, qui publie elle aussi…
La présidente de Numeum, Véronique Torner, revient sur la genèse de la tribune du collectif…