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Larry Page (Google) : « Je pense que l’on fait du bon boulot »

Google et Facebook affichent des visions diamétralement opposées. C’est en tout cas ce qui ressort de l’interview que Larry Page a accordée à Wired. Le patron de Google n’y va pas de main morte. Pour lui, Facebook fait « du très mauvais travail ».

Alors que Google +, le réseau social de Mountain View, est satisfaisant. « Nous travaillons sur des choses vraiment cools. Beaucoup de fonctions ont été copiées par nos concurrents. Je pense que l’on fait du bon boulot », se réjouit Larry Page selon les propos rapportés par ITespresso.fr.

L’influence de Google

La société de Mark Zukerberg n’est pas la seule à en prendre pour son grade. Apple n’échappe pas à l’esprit ironique du dirigeant. À la question de savoir si la « guerre thermonucléaire » promise par feu Steve Jobs à Google (qu’il accusait d’avoir copié iOS avec Android), Larry Page a répondu qu’elle « ne marchait pas trop mal ».

Au-delà de ces remarques acerbes, l’entretien permet au PDG de partager sa vision de Google, une entreprise moyenne par sa taille (« plusieurs centaines de milliers d’employés »), mais grande par son influence (« un milliard de personnes utilisent nos produits »). C’est avant tout l’innovation qui guide le développement du moteur de recherche numéro 1 mondial.

Le sens de l’innovation

La division Google X permet de découvrir de nouveaux horizons comme la voiture automatique (une idée que Larry Page gardait depuis son passage à l’université de Stanford dans les années 90, assure-t-il) ou le Project Glass (lunettes intégrant une dimension de réalité augmentée).

Alors, place à l’imagination. « Je pense que nous avons besoin de rupture, de choses non incrémentales à travers tout notre business », déclare Larry Page. Même topo avec le rachat de Motorola Mobility : « Il y a beaucoup de place pour l’innovation dans le hardware. »

La gestion des procédures judiciaires

À condition de veiller aux aspects réglementaires dont les dossiers antitrust (interrompu aux États-Unis, toujours valide en Europe) ou les chroniques judiciaires ne semblent guère affecter le moral du dirigeant. « Certes, ce n’est pas plaisant, mais montrez-moi une société qui a échoué en raison des procédures judiciaires. Je n’en vois pas. »

Signe des temps, l’encore imposant Microsoft n’est même pas évoqué dans l’entretien.


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