Tera10, le supercalculateur que le CEA a commandé à Bull, devra atteindre à sa livraison à la mi 2005 la puissance supérieure à 60 teraflops. Ce qui en fera le supercalculateur le plus puissant d’Europe.
Destiné à la Direction des applications militaires (DAM) du CEA au centre de Bruyères-le-Châtel (Essonne), Tera10 sera dédié aux simulations des étapes de fonctionnement d’une arme nucléaire, une démarche stratégique pour leur fiabilité depuis l’abandon définitif des essais réels en 1995. Avec 60 teraflops annoncés, Tera10 occupera la première place des supercalculateurs en Europe et la seconde dans le monde, après Blue Gene/L d’IBM (70 teraflops) et derrière Columbia de Silicon Graphics (51,82 teraflops). Tera10 sera un ‘cluster‘ de 544 n?uds de calculs fournis par des serveurs Novascale de 8 processeurs Intel Montecito, l’Itanium de nouvelle génération, interconnectés via un réseau de très haute performance QSNet II. La capacité de traitement sera fournie par 8.704 processeurs et 27 Tera octets en mémoire. 56 serveurs d’entrée/sortie Novascale assureront le stockage de 1 Peta octets de données sur disques. L’ensemble communiquera avec une bande de 100 Go/s et sera motorisé par un noyau Linux. Mais cette puissance initiale n’est qu’une étape préliminaire. Bull et ses partenaires évoquent plusieurs centaines de teraflops pour 2010.
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