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Le CEA demande réparation aux fabricants d’écrans LCD

Le CEA, crée en 1945, est véritablement devenu un fleuron de la recherche « made in France « . Aujourd’hui, il revendique la paternité d’une avancée technologique importante dans le domaine du LCD et réclame de l’argent aux fabricants qui l’ont exploité illégalement

L’enjeu est de taille. Le CEA estime le préjudice à 70 millions d’euros, et de son côté La Tribune » estime que cette histoire pourrait lui rapporter 100 millions d’euros. Mais le journal précise que le montant des compensations ne devrait pas dépasser les 20 millions d’euros. Rappels des faits. Il y a une vingtaine d’années, quand le LCD n’était encore qu’un « concept », les chercheurs des laboratoires de R&D du CEA se sont penchés sur le cas du minitel, et ils ont mené une série d’expérience, à la demande des PTT, pour permettre à l’ancêtre français du Web de profiter d’un écran plat. Cette technologie, dénommée VA pour « Verticallement Alignés », permettait de corriger le plus gros défaut des écrans plats à cristaux liquides, les effets de contraste. Il faut en effet se souvenir des premiers écrans plats disponibles sur le marché. Si l’utilisateur regardait l’écran d’un angle trop important, celui-ci devenait illisible. Interrogé dans les colonnes du quotidien économique, l’un des responsables du projet se souvient : « nos chercheurs ont trouvé une compensation optique qui a permis de remédier à cet inconvénient et d’élargir le champ de vision. » Une réaction tardive Une série d’investigation a été menée sur plusieurs modèles d’écrans LCD disponibles dans les échoppes, sur des constructeurs de renom comme Samsung, Sharp (qui a trouvé un accord avec le CEA), Sanyo, Fujistu, mais aussi des sociétés moins connues, AU optronics ou Chi Mei Optoelectronics. La surprise des chercheurs a été grande. Ils ont découvert dans les années 2000, que les principaux géants de la fabrication des écrans plats, utilisaient illégalement leur procédé. Le brevet ayant déposé en 1986, le moins que l’on puisse dire c’est que la réaction du CEA s’est fait attendre. Reste qu’à l’heure actuelle le CEA est bien décidé a mener la procédure jusqu’à son terme, et enfin récolter le fruit de son labeur.

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