Le canadien Corel avait rencontré le succès avec son logiciel de dessin Corel Draw. Un succès éphémère: car le rachat de WordPerfect et son intégration dans la ligne des produits de Corel ayant occasionné un premier échec.
Mais c’est surtout lors de son affrontement direct avec Microsoft que Corel a échoué: sa suite logicielle concurrente d’Office n’a jamais pu s’imposer face au rouleau compresseur de Microsoft. Sur le marché du graphisme, Corel conserve un savoir-faire reconnu, qui avait incité Microsoft à prendre une participation de 20% dans la société. Peut-être aussi la firme de Redmond souhaitait-elle approcher de plus près la concurrence montante de Linux, dont Corel a été l’un des acteurs en adaptant certains de ses produits au système d’exploitation Open Source ? La fin de Corel annoncée? En annonçant la cession de sa participation dans Corel, au groupe d’investissement Vector Capital, Microsoft sonne sans doute la fin de l’éditeur. Outre la perte d’un appui financier non négligeable en provenance du leader mondial des logiciels, l’arrivée de Vector Capital laisse planer un doute sur l’avenir de Corel. Mais surtout, le désengagement de Microsoft dans Corel coupe court aux projets de déploiement de la stratégie .Net du canadien. Deux années d’investissements et de recherche, pour finalement se retrouver seul !
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