Le hacker McKinnon plaide coupable… en Grande-Bretagne

Gary McKinnon plie mais ne rompt pas. Voilà qui pourrait être la devise de ce célèbre hackeraussi connu sous le nom de Solo. Ce pirate est accusé d’avoir piraté pas moins de 97 ordinateurs du Pentagone, de la NASA et du département de la Défense des Etats-Unis.

Une « performance » qui lui vaut à 42 ans d’être celui que les autorités américaines aimeraient mettre à tout prix sous les barreaux.

Dès lors, cet anglais n’a de cesse de multiplier les recours pour éviter son extradition vers les USA. Objectif : éviter de subir une peine de 10 ans d’ emprisonnement, assortie d’une amende de 250.000 dollars. De quoi vouloir rester sur sa terre natale.

Du recours devant le Premier ministre britannique Gordon Brown au mois d’août à sa demande d’être diagnostiqué comme médicalement autiste, toutes les voies semblaient bouchées pour celui qui avouait rechercher « des présences extraterrestres » lors de ses piratages des administrations américaines.

C’est sans compter son incroyable talent pour trouver de nouveaux moyens de faire parler de lui. Le dernier de ses motifs a été révélé dans le journal The Guardian (12-01) dans lequel McKinnon explique qu’il plaide coupable d’avoir enfreint la loi nationale encadrant les usages informatiques (Misuse of Computers Act). Si la requête est acceptée, le pirate sera puni sur le territoire britannique et l’extradition vers la cour de Virginie s’en trouverait fortement compromise.

Une nouvelle parade sortie de sa botte ? Peut être pas. Si le pirate admet « se rendre »à la justice de son pays c’est que les Etats-Unis se sont faits très insistants sur leur volonté de juger le hacker. Par ce motif, McKinnon espère obtenir une peine qui le contraindra à rester sur son territoire pour éviter ainsi son extradition. Encore que, Solo nous a habitués à de multiples rebondissements…