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Le nomadisme séduit les entreprises françaises

91 % des entreprises françaises de 500 collaborateurs ou plus envisagent d’embrasser, à l’horizon 2013, la tendance du workshifting, qui implique une redéfinition des modes opératoires et une reconsidération des bénéfices du télétravail à l’appui du nomadisme.

La tendance est analogue à l’échelle des 11 pays qui ont fait l’objet d’une étude signée Citrix. À une écrasante majorité (93 %), les DSI privilégieraient un tel tournant globalement anticipé de longue date, sous l’une ou l’autre de ses formes, moyennant l’ingérence de multiples smartphones, tablettes et ordinateurs portables. 42 % des salariés auraient d’ores et déjà adhéré à la démarche, en qualité d’ambassadeurs de la consumérisation, avec des terminaux qu’ils immiscent le plus souvent de leur plein gré au sein du réseau d’entreprise.

Les collaborateurs éphémères, les intérimaires et autres visiteurs ponctuels constituent autant de manifestations d’un workshifting approuvé, appréhendé, mais souvent mal maîtrisé des administrateurs. Au fait de la transition qui s’orchestre à leur nez et à leur barbe, les éditeurs se bousculent au portillon. Dernier en date sur la liste des prétendants, Quest Software a fait du nomadisme son cheval de bataille dans l’élaboration de sa solution unifiée WorkSpace Management, destinée à adresser les problématiques liées au morcellement des parcs informatiques.

Il semble qu’un tel avenir soit promis au bureau conventionnel, enrichi de multiples terminaux propices à un accroissement de la productivité de l’individu (54 % des sondés l’affirment) ainsi qu’à la réduction des coûts globaux (52 %), avec le concours d’un système d’administration centralisée et rationalisée des postes de travail physiques et virtuels (48 % des interrogés).

Des politiques à adapter

Pour les entreprises, ce sont autant de politiques technologiques, organisationnelles et sécuritaires à adapter, voire adopter. En parallèle, la liberté des DSI s’arrête là où commence celle de l’employé, par la force d’un concept dont les bienfaits suscitent débat : le Bring Your Own Device. Aux antipodes, la virtualisation s’est octroyé une place au soleil. Le déploiement uniformisé des serveurs, leur coût d’acquisition raisonnable, leur optimisation des ressources (bande passante, décharge des machines clientes) et leur évolutivité en fonction des besoins ont séduit un tiers des managers IT.

D’autant plus que le concept prend tout son sens dans l’exercice du nomadisme, de par la déportation désormais intégrale d’écosystèmes qui regroupent applications, services, pilotes logiciels et plates-formes d’exécution. Jusqu’aux plus petits effectifs peuvent ainsi interagir en téléprésence… et poursuivre leur office à distance.

Crédit image : © Goodluz – Fotolia.com

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