Carl Icahn, milliardaire américain de 70 ans, n’est pas un actionnaire passif. Lorsqu’il entre dans une entreprise, c’est pour faire entendre sa voix. Actionnaire minoritaire de Time Warner, il avait tenté en vain de démanteler le géant des médias pour plus de rentabilité. Il va désormais essayer de faire de même avec Motorola.
L’homme a en effet annoncé détenir 1,39% du capital du deuxième fabricant mondial de mobiles. Il demande donc un siège au conseil d’administration lors de la prochaine Assemblée générale.
Son entrée arrive à un moment clé. L’équipementier traverse une mauvaise passe. Malgré des ventes en hausse, Motorola voit son bénéfice trimestriel fondre comme neige au soleil. La faute à des prix de plus en plus bas qui impactent autant l’entrée de gamme que le haut du catalogue.
Le groupe a annoncé un bénéfice de 528 millions de dollars, soit 21 cents par action, contre 1,177 milliard (46 cents/action) au quatrième trimestre de 2005. Conséquence, le groupe américain devrait supprimer 3.500 postes au premier semestre 2007 pour réduire ses coûts.
Icahn voudrait accélérer le mouvement. Il serait partisan d’un démantèlement (décidément, c’est une fixation) à travers la cession des activités réseaux et équipements télécoms.
En tout cas, son arrivée a agréablement surpris les marchés: le titre Motorola s’envolait ce mardi à la Bourse de New York.
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